Hello world!

août 2nd, 2012 by debats

Bienvenue sur Fantasyblog. Ceci est votre premier post. Editez-le ou supprimez-le et commencez à bloguer !

Destination Univers

juin 9th, 2011 by debats

J’ai rêvé des étoiles…
J’ai rêvé de franchir le seuil de la lumière, de foncer dans l’hyperespace, d’être plaquée sur mon siège de pilote en filant au cœur des astres mourants, de m’aveugler à la lumière des supernovae, de peigner la crinière des nébuleuses et plonger au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau comme on disait avant que Monsieur Spock cesse d’être un sex symbol.
J’ai rêvé de tout cela en me tapant les pages de balistique de Robert Heinlein m’expliquant comment alunir correctement avec un seul moteur en fonctionnement et un bras dans le plâtre tandis qu’Arthur C. Clarke me racontait la naissance des soleils, ou que Darth Vador me faisait congeler et m’offrait en présent à Jabba le Hutt. (Oui, je me suis toujours identifiée à Han Solo et pas à la princesse Ladurée en toge blanche hyper pas pratique pour se battre au laser, on ne se refait pas.)
Sans rire, j’ai rêvé tout cela. Et le ciel m’est fermé, la NASA abandonne peu à peu son programme spatial, il n’y aura pas de station lunaire avant que je ne sois trop vieille pour supporter le voyage.
Tant pis, il me reste le rêve.
Mais on ne rêve jamais assez.
C’est pourquoi, avec Jean-Claude Dunyach et les éditions Griffe d’Encre, nous avons proposé à une autre rêveuse, Marie Charlotte Delmas, de réaliser l’anthologie de son festival en 2012. Zone Franche accueillera donc tous ceux que le rêve des étoiles n’a pas encore quittés.
Ce sera « Destination Univers ».
L’appel à textes semi-privé sera réalisé en collaboration avec le site Cocyclics qui dénichera pour nous les rêveurs en herbe tandis que Jean-Claude et moi solliciterons également sur invitation personnelle des rêveurs confirmés.
Du space opera à la hard science, de
Star Wars à Baxter, nous espérons ouvrir tout l’éventail des songes de l’espace…
Permission de monter à bord ?

Jeanne-A Debat

 

 

 

 

PS: par ailleurs et rien à voir, j’invite ceux que mes délires intéressent vaguement à me rejoindre sur mon nouveau blog:

http://jeanne-a-debats.over-blog.com/

 

 


De l’écologie à la nouvelle à chute, il y a : la roche Tarpéienne.*

mai 11th, 2011 by debats

Bon, mesdames, messieurs les critiques souvent quand je lis vos poulets à propos de mes livres (souvent) à propos de ceux des potes,

(parfois)
(faut pas déconner, sauf quand je suis sommée par un copain la bave aux lèvres – c’est-à-dire exactement comme moi cinq minutes auparavant sur celle qui me concernait – de lire l’horreur pondue par le plumitif aigre,

(épithète homérique pour « Critique ») à propos de son bouquin à lui)

bref, souvent, je suis un poil déconcertée. (C’est-à-dire dès que j’ai fini de lacérer le tapis.)
J’ai pas écrit le livre dont vous parlez et ça me sidère. Je me demande où vous avez trouvé ce clone qui utilise le même titre que le mien, la même collec et où est la garce qui se fait passer pour moi jusqu’à mon non point.
Je me dis alors plein de choses (Juste après « calme-toi ce n’est que de l’ego mal placé !») :

1) le lecteur a le droit de lire le livre qu’il veut même si c’est le tien à la base.

(Dire cela sur le ton du Onzième commandement)

2) j’ai dû merder quelque part, pas être assez claire.

(Dire cela sur un ton peu convaincu mais traversé d’une large rasade de doute existentiel).

Mais merde bordel de nom de zeus, JE NE SUIS PAS UN AUTEUR ECOLO, je suis un auteur de sf !!!!!
Si.
Vous l’avez vu le monde ?
Dis, Lecteur ? T’as entendu parler de Fukushima ?
Alors si je te raconte le futur qui chante pas au milieu d’une décharge pourrissante, c’est pas parce que je suis écolo.
Ben non.
C’est parce que je suis une sale garce réaliste et que le décors à venir, j’ai beau changer mon vernis à ongle et écouter Vanessa Paradis en boucle ben, dans ma tête, ça donne ça.
C’est pas de l’écologie, c’est pas du militantisme. Un auteur d’anticipation, ça anticipe, et s’il essaie de faire son taf correctement, il anticipe pas à côté.
Moi mon propos, il est toujours centré sur mes héros, c’est pas que le monde rien à foutre, mais c’est trop grand pour ma petite tête, ce sont les gens qui m’intéressent. Donc par pitié, quand vous me lisez, demandez-vous ce que ces gens que j’ai créés font et sentent, quelle est leur histoire et là, vous aurez tout mon propos.
Sauver le monde, quand par hasard ils y arrivent, n’est pour eux qu’un hobby sans importance, cessez de vous focaliser sur le hochet, regardez le berceau.
Mais ouais je sais, c’est de ma faute, je m’exprime mal.
Aussi mal d’ailleurs qu’une de mes copines, dont le propos n’était pas, non, les pauvres petits bouts de choux (le jour où j’entends cette expression dans sa bouche, je l’abats miséricordieusement) ou des préoccupations toutes emplies de « féministudes » droit issues de « femme actuelle ».
Et pour les nouvelles à chutes, j’me comprends.
Bref, messieurs les critiques, faites un effort, lisez mais comprenez ce que vous lisez avant de tomber dessus, je préfère cent fois que vous me lapidiez pour un truc que j’ai voulu et raté que pour un truc qui n’est pas dans mon bouquin (c’est valide aussi pour les louanges, rien de pire qu’un pire compliment).
Ouais je sais, c’est pas logique.
Si j’étais logique, je devrais me réjouir quand vous vous plantez à ce point mais non je n’y arrive pas. Bizarrement, je préfère cent fois lire « j’en ai rien à battre des émois adolescents de X-men homos », que « merveilleuse ode écologique »
Allez comprendre.

Enfin bon, c’est clair :
Un auteur, une balle.

 

 

* Pour ceux de mes lecteurs n’ayant jamais rien eu à battre des romains sauf dans Astérix, ce qui est leur droit le plus strict, la roche Tarpéienne était celle d’où nos antiques voisins précipitaient les condamnés un peu intéressants. (Genre traîtres à l’état.)

 

L’oncle Joe

avril 27th, 2011 by debats

Connaissez-vous : l’oncle Joe ?

Cet homme discret est l’un des piliers du Fandom, j’adore discuter avec lui : il sait tout sur tout, a lu tous les livres et pourtant sa chère est joyeuse. Un jour, il m’a offert un bouton ravissant qui tintinnabule encore sur mon porte-clé fétiche : bouton minuscule sur lequel est gravée la tour Eiffel cernée par un vol de soucoupes volantes.

A DO RA BLE.

De son vrai nom Joseph Altairac, l’oncle n’est pas écrivain mais il a beaucoup écrit à leur propos, notamment de son grand héros Alfred Elton Van Vogt dont il doit posséder une dizaine de traductions différentes de « Ténèbres sur Diamondia », ce qui est un signe (au moins de la probabilité de l’apocalypse), sans compter sa grande œuvre exhaustive relative aux Mondes Creux dans la Littérature d’Imaginaire.
Vous voyez le genre.
L’oncle est quelqu’un de très facile à vivre.
La dernière fois que je l’ai vu, nous discutions en compagnie du charmant compositeur HervédelaHaye. (que nous appellerons ainsi afin de préserver sa réputation, sa femme ne sait peut-être pas avec quels malades mentaux il se commet parfois le lundi) dans un salon de thé improprement appelé Horse Tavern et l’oncle lampait un genre de boisson fermentée qui pousse dans les hautes montagnes d’Irlande – plutôt ambré comme thé, avec de la mousse.
Après un bon détour par Binet-Sanglé (Je vous conseille de googeuler ce type, son œuvre est assez improbable.) Bibi Fricotin, Josette et Jocko et les délires demi-atlantes dans Alix, voilà-t-y que la conversation croise au large de Murnau et là, l’oncle nous sort, tel le prestidigitateur son lapin, une photo de Murnau qu’il conservait par devers lui (Ça nous arrive à tous de nous balader avec une photo de Murnau sur nous, n’est-ce pas ?)
Superbe photo prise juste avant la mort du réalisateur, il pose dans un canot, l’océan s’étend derrière lui et dans son dos se profile la silhouette impressionnante d’un porte-avion qui n’était certainement pas le Charles-de-Gaulle vu qu’il restait à la surface de l’eau.
Et là, Joe me demande.
À moi.
« Regarde Jeanne, à ton avis c’est quoi ce navire ?’ »
Autant vous dire que je m’y connais autant en bateaux militaires qu’en pâtisserie. J’ai eu une éducation très négligée. Pourtant, je regarde le rafiot, sa forme martiale, son petit air 1940 pas piqué des hannetons et je laisse tomber pince-sans-rire :
« L’U.S.S. Enterprise. »
Mes deux interlocuteurs m’ont regardée comme s’il m’était brutalement poussé des écailles et un bon 95 A.
OK.
Je l’ignorais, je le jure.
Je vous promets sur tout ce que j’ai de plus sacré que je croyais plaisanter.
Et la prochaine fois, si l’oncle me montre un avion, je saurais que c’est forcément un Zero ou l’Enola Gay.
Je n’aurais qu’à faire gaffe à la taille.
Quand je vous dis qu’il est facile à vivre, l’oncle. 🙂

Petit dictionnaire troll de la Nouvelle SF française

avril 27th, 2011 by debats

A : Sans point siouplé, (voir aussi chieuse).

Antéchrist : (voir aussi Bragelonne, Orbit, Weber) (Barjavel aussi mais seulement le dimanche).

Anticipation : L’anticipation, c’est la SF plus les soviets (Alibi culturel = 1984) (voir aussi scifiste caviar).

Arigato : (voir aussi tora et fora)Synonyme "Et un clafoutis dans ta gueule ! Un ! " synonyme : "Yeepi kaï, pauvre con" (seulement pour Alan Rickman).

Asimov (Igor Illitch Isaac) : celui-là, tout le monde le connait, même ceux qui ne parlent pas klingon et qui croient que la Sf est morte après Fondation.

À-valoir : Mot grossier (voir aussi chiffre d’affaire , client et ventes).

AVC: réaction mesurée du scifan de base (tous canaux) à une légère approximation scientifique et / ou historique (voir aussi Vaisseau).

Auteur : Un auteur , une balle, deux auteures deux balles (sauf A).

Auteur jeunesse : Ça n’existe pas.

Autocritique : plante au parfum apaisant, dont on fait parfois des crayons. Usage : "Un brin d’autocritique, à tous, ne nous ferait pas de mal…" (voir aussi Critique).

Ayerdhal (Yal) : Auteur de SF niqué par Milady au cours de la dépression saisonnière de 2011 et qui ne se plaint pas (même pas en Klingon).

Ballard (J. G ) : Synonyme "alibi culturel du lecteur de sf" car tout le monde sait que cet homme écrivait du mainstream sauf "L’Empire du soleil" qui tiendrait plutôt de l’autofiction germanopratine.

Barjavel : Antéchrist du dimanche.

Blade Runner : Antéchrist, mais bien filmé (ne pas voir le film) (voir aussi Dick).

Bordage (Pierre) : seul auteur de SF français autorisé à dire le mot en M sans se faire égorger dans la minute. (voir aussi métaphysique).

Bifrost : magasine de SF qui jette un froid en janvier. (voir Galaxie,Razzie).

Bit-litt : Personne n’en a lu, tout le monde en écrit, sous genre à canines de la sf, de la fantasy et du fantastique.

Bizounours : Synonyme "épiphanie de de Silramil" (voir Silramil ), au sens propre : prix attribué au journal de Bifrost après la guerre, sens figuré : tout membre du fandom capable de dire bonjour en klingon (à vos google).

Bogdanoff : types soupçonnés de faire semblant de savoir parler klingon. Sens figuré : paire de couilles. usage "Les jurys des Razzies ont de sacrées bogdanoff".

Bragelonne : Antéchrist n°1.

Canines : Accessoire indispensable du lecteur de Bit-litt (surtout en présence de zombies).

Cimetière de vaisseaux: Piège à cons pour pilotes incapables de se servir d’un GPS. ( Voir aussi Trou noir ).

Client : (voir aussi à-valoir, chiffre d’affaire, lecteur et ventes) Insulte grave qui se règle sur le pré, les adversaires s’affrontent généralement nus, couverts de nutella, à coup de bisounours, après avoir échangé des injures en klingon. (voir aussi client)

Chiffre d’affaire : Mot grossier (voir aussi à-valoir, client et ventes).

Chieuse : auteur de sf femme (ça n’existe pas) ( Voir aussi Wintrebert).

Cocyclics : Collectif de grenouilles qui tentent désespérément de sauver les futurs princes et princesses de la SF de la noyade sans toutefois pratiquer le bouche-à-bouche.

Contresens : (voir aussi traducteur et traduction) Traduction du collègue.

Convention de fantasy: JDR, AD&D, GN et SDA (voir aussi convention de SF).

Convention de SF : JDR, SW, GN et SOW (voir aussi convention de Fantasy) (voir aussi SOW).

Couverture : Toujours immonde (Voir illustrateur).

Critique : Burn the witch ! (Oups, pardon !) Possesseur d’un crayon. Vous tape en général d’une feuille pour écrire le mode d’emploi d’un livre qu’il n’a pas lu. C’est pas grave puisqu’il ne l’a pas acheté non plus. Prétend écrire en français, mais personne ne sait ce que c’est… (peut-être un argot elfique…)

Cyberpunk : (voir aussi étiquette, genre, steampunk) no futur couvert de puces.

Déluge : Toujours numérique, on l’attend et on surveille Vatel et les libraires (voir aussi Libraire et Numérique).

Dick (Yavhé, Mohamed Philip Kindred) : Dieu, en plus efficace (voir aussi Ubik).

Dieu : Gérard Klein (voir aussi Dick).

Diptères: Principal sujet d’expérimentation scientifique à polarité obsessionnelle des membres du Fandom (et des Klingons). (Les types qui ne parlent pas klingon appellent ça des mouches et les enculent.)

Dragons : ils sont partoooooout  !! (sus mes preux!)

Dunyach (Jean-Claude) : Auteur de SF myope qui se contente de déchiffrer la trame (et là, c’est le drame… ou le GPI).

Duel : Alternative récente (ou "on fait du neuf avec du vieux") et peu suivie (Hélas!) à l’invasion des forums par les marronniers paranoïaques (Voir aussi Marronniers paranoïaques).

Écrit : (voir aussi style) Bien ou mal, synonyme courant de "’ai adoré"ou" ai détesté".

Écriture féminine : Descripteur utilisé quand le prénom figurant sur la couverture est féminin. (Voir aussi Bitt-lit, Chieuse, Écriture masculine, Fantasy, Marronnier Paranoïaque, Style, Wintrebert)

Écriture masculine : synonyme "écriture". (Voir aussi , Hard science, NOE)

Éditeur : Directeur d’ONG.

Elfique : Patois.

Espèce protégée : (voir aussi lecteur, libraire et client)

Esthète (de turc) : (voir aussi Limite) Auteur se foutant total d’avoir des lecteurs, même capables de dire bonjour en klingon.

Étiquette : Tentative de rangement des bouquins ayant tourné à la scène de ménage. (voir aussi genre) (voir aussi libraire)

Ewoks: Bizounours il y a longtemps, dans une lointaine galaxie (voir aussi Bizounours, Fandom, Silramil).

Fandom : Le pays des rires et des chants (en klingon) où que c’est toujours le printemps (sauf en janvier, voir aussi razzie) où s’ébattent les bizounours, les lecteurs et les zombies.

Fantastique : Surgenre de la Bit-litt.

Fantasy : Sous genre de la SF.

Femme : mythe. (voir aussi Écriture masculine et Écriture féminine)

Fora : Pluriel de forum à l’usage des américains et des latinistes pervers amateurs de sf, les autres vont dans des forums où on parle klingon, comme tout le monde. (Voir aussi Modérateur, Nazi, Point Godwin et Troll) Eden spécialisé dans le marronnier psychotique. (voir aussi Marronniers paranoïaque)

Genre : Notion super claire, d’ailleurs Star Wars c’est de la fantasy, et le Livre de Ptah c’est de la sf, tout va bien, la Cafetière en revanche c’est du fantastique c’est sûr, sauf au Rectorat de Versailles et à Lyon.

Galaxie : Espace de mesure de vitesse de la ferraille. Usage :"Ce vaisseau est le tas de ferraille le plus rapide de la galaxie." Ne pas confondre avec Bifrost qui est l’espace de mesure de Galaxie. (voir aussi Vaisseau)

Gérard Klein : Dieu. (Voir aussi Dick) (voir aussi Tolkien)

Gernsback, Hugo: Immigré. Vu ses goûts littéraires, n’aurait sans doute pas sa carte verte de nos jours. 

Goyave : Nano éditeur de sf. (voir aussi Goyavegate)

Goyavegate : Querelle des micros et des nanos sur la notion de professionnalisme. (voir aussi marronnier paranoïaque)

GPI : secte vaguement bretonne souffrant d’un tropisme vers l’ouest obligée de s’arrêter à Saint-Malo parce qu’après y’avait la mer et qu’il n’y avait aucun auteur de NSO parmi eux. (voir aussi NOE)

Hard science: La Seule Vraie SF pour ceux qui parlent klingon même en dormant. Manuel de physique pour élèves de math spé pour les autres.

Heinlein (Albert Sigmund Robert Anson) : dit" Rhaaaaa Lovely", auteur de SF de génie capable d’interrompre un suspense haletant par 2 pages de balistique sans que personne n’envoie de lettre de réclamation ou d’insulte en Klingon, pratique également la fessée récréative. (Ceci explique peut-être cela)

Houellebecq : Synonyme : "alibi culturel du type qui ne parle pas klingon".

IA : avenir de l’homme au singulier. (voir aussi Singularité et Vinge)

Illustrateur : Burn the witch !

Jézabel (toujours fardée) : auteur de SF femme (ça n’existe pas) (ou alors c’est de la fantasy, ou du fantastique, ou de la bit Litt, ce que vous voulez, peut-être même de la psychologie).

Klingon : Vous avez volé ce dictionnaire. Ne touchez pas vingt mille et retournez lire Houellebecq.

Lecteur : Espèce en voie de disparition, qu’il faut absolument protéger, surtout de lui-même.

Le truc de truc : remplacez "truc" par le médiévisme de votre choix (voir Dragons), et vous obtiendrez à tous les coups un excellent concept audiovisuel et littéraire populaire. Par contre, n’essayez pas ce procédé en hard science. ( voir aussi Startruc)

Lehmann (serge) : (voir aussi Métaphysique et Wagner) Auteur de sf incapable d’articuler un mot de klingon, tente de conclure un contrat faustien avec la métaphysique; aux dernières nouvelles, ils rédigent toujours les clauses d’exploitation numérique. (voir aussi Numérique)

Lézard (à gros seins) : Icône incontestable de la SF.

Libraire : Espèce en voie de disparition, type qui a des étagères de Moebius et non de Möbius et a tenté de les ranger ; depuis, il évite les balles ; après lui, le web ou le déluge (voir aussi NOE).


Limite : Groupe d’auteurs de SF innovante ayant échappé aux balles jusqu’ici, synonyme "épouvantail à esthètes" (toujours rajouter "de turcs") synonyme "hermétisme".

Littérature : tout le monde l’aime, la défend, mourra pour elle… l’ennui, c’est que c’est jamais la même.

Littérature Générale : sous genre de la SF qui s’ignore (voir aussi Houellebeq, Mainstream).

Lovecraft (Hache Pi Elle) : Auteur de SF de génie (ou de fantastique) (ou de fantasy avant la lettre) (ou… vous faites chier, disputez-vous les morceaux du cadavre) très proche de sa maman, qui, du coup, a rêvé de tentacules toute sa vie et continue des années après sa mort à faire perdre des points de santé mentale à l’ensemble du Fandom (qui n’avait pas besoin de ça).

Mainstream : Anglicisme pudique camouflant une réalité honteuse : une bonne partie de la planète est incapable de dire bonjour en Klingon et ne s’en porte pas plus mal (voir aussi Littérature Générale).

Marronnier paranoïaque : Toute discussion portant sur la métaphysique, l’écriture sexuée et/ou les fruits de la paçion.

Maupassant : Synonyme : "alibi culturel du lecteur de fantastique".

Métaphysique : Toute définition définitive sera la bienvenue. Branche de la philosophie dont on ne cite pas le nom car ça fout la merde dans les fora.

Micro : Éditeur au chiffre d’affaire rigolo.

Modérateur: synonyme "Nazi" (voir Fora, Point Godwin).

Mundane : Type qui ignore totalement le klingon (non, il cause même pas en elfique).

Nano : Éditeur sans chiffre d’affaire.

NOE : (Nouvel Opéra de l’Espace) acronyme qui tend à laisser penser que le genre survivra au déluge.

NSO :(Voir aussi NOE)

Numérique : (voir aussi déluge), tout le monde en parle et personne ne sait ce que c’est sauf … tout le monde. (qui n’est pas d’accord) (c’est peut être un genre de style)

Orbit : Antéchrist n°2.

Objectivité : ( voir aussi subjectivité)

Paçion : Sentiment prédominant de l’éditeur de SF.

Pirate : Steampunk borgne.

Point Godwin : Arme absolue. (Voir aussi Fora, Modérateur, Nazi, Troll)

Postmodernisme : préfuturisme insultant. (même en klingon)

Prix : prix. (voir aussi GPI, Razzie, Rosny)

Quantique : la musiques des sphères, (voir aussi théorie du Chaos, des Cordes, super Cordes etc) (voir aussi Sphère de Schwarzschild).

Rempart : Citadelle assiégée où s’est réfugié le plus important groupe d’auteurs de SF français encore en vie. (Ont parfois donné asile aux survivants de Limite)

Robocop : tout le monde sait que c’est une comédie !(sauf ceux qui ne parlent pas klingon)(voir aussi Starship Troopers)

Razzie : Dépression saisonnière de l’amateur de SF.

Sense Of Wonder : Anglicisme désignant la bonne vieille logique féminine. Origine probable (?) "Wonder Woman sait faire preuve de bon sens, mais dès qu’elle égare un de ses bijoux elle se met à raisonner comme la première blonde vénusienne qui passe. Elle perd son Sense of Wonder." (voir aussi SOW)

Schyzophrène : Amateur de SF. (voir aussi lecteur et espèce protégée)

Scifiste caviar : Amateur de SFsoviétique. (voir aussi scolopendre)

Scolopendre (vil ) : Amateur de SF ET de foie gras. (voir aussi scifiste caviar)

Scifan : (voir aussi geek) Tout ce qu’on sait c’est que ce n’est pas une fille.(sauf si on parle de fantastique, fantasy, de bit-litt ou de psychologie)

Singularité : trous noirs online (voir aussi IA, Trous noirs, Vinge) au-delà de ce point, ce dictionnaire n’est plus valable…

Silramil : (voir épiphanie, bizounours) Helléniste pervers ( et donc n’emploie pas le mot fora, même en klingon).

SF : Sous genre de la fantasy.

Soleil : Antéchrist pour fan de bit-litt ou de BD.

SOW : pas par là. Ni par là. Et par là non plus. (voir aussi Sense Of Wonder)

Sphère de Schwarzschild : "Trou noir" en langage NOE et en klingon. (Voir aussi cimetière de vaisseaux)

Starship Troopers : tout le monde sait que c’est une comédie. (sauf ceux qui ne parlent pas klingon)(voir aussi Robocop)

Startruc: remplacez "truc" par l’anglicisme de votre choix, et vous obtiendrez à tous les coups un excellent concept audiovisuel populaire. Par contre, n’essayez pas ce procédé en littérature. ( voir aussi Le truc de truc)

Steampunk : no futur à vapeur. (voir aussi étiquette et genre)

Stoker (Bram) : Synonyme : "alibi culturel du lecteur de Bit-litt" (mais il s’en sert rarement)

Style : personne ne sait ce que c’est mais tout le monde en parle. (voir aussi écrit)

Subjectivité: (voir aussi objectivité)

Tentacules : Icône incontournable du fantastique.

Théorie des cordes : BDSM pour physiciens (voir aussi quantique, théorie des supercordes)

Théorie des supercordes : BDSM pour physiciens fans des XMen (voir aussi quantique, théorie des cordes)

Tolkien : Synonyme "alibi culturel du lecteur de fantasy" car tout le monde sait que Tolkien… non je déconne. Modèle ou antéchrist ? Ce qui est sûr c’est qu’il y a pas un mot de klingon dans Tolkien.

Tora : Cri de guerre du scolopendre de base pré eighties (les autres brament en klingon, comme tout le monde) synonyme attesté (1979) "Sayonara connard", autre synonyme attesté (2000) "Dans ta face, Ulrich !" (Uniquement pour les Schyzophrènes amateurs de fantasy et de Gemmell)

Torse huilé : Icône indétrônable de la fantasy.

Traducteur : Burn the witch !

Traduction : Celle du collègue est bourrée de fautes, pleine de contresens et mal écrite. (voir aussi écrit et contresens)

Trekkies : SciFan canal historique, parle le Klingon.

Trekkers : SciFan canal habituel, parle le Klingon et fait des jeux de mots en Romulian.

Trekkelf : SciFan canal improbable, attend que Starfleet propose d’associer la Lorien à la Fédération

Trois lois de la robotique: Textes législatifs non promulgués faute de décret d’application. (Voir aussi Asimov)

Troll : synonyme de "tout le monde sauf moi". (Voir aussi Antéchrist)

Trou noir: Terme de sens différent selon que l’on se trouve face à un livre de Hard Science ou à un roman de Michel Robert.

Vaisseau : traduction "patate de l’espace" (voir aussi traducteur) AVC assuré chez le fan de Hard science, si la chose fait du bruit dans l’espace.

Ventes : (concerne seulement Antéchrist 1, 2 et 3) Mot grossier, ne le prononcer qu’avec dégoût. (voir aussi : à-valoir, client et chiffre d’affaire)

Ubik : Les Evangiles, en mieux écrit. (voir aussi Dick)

Uchronie : Et si ma tante en avait eu, on l’appellerait mon oncle. (en Klingon) (voir aussi Wagner, Lehmann)

Vinge (Vernon Franklin Delano) : synonyme "Alibi culturel des schyzophènes informaticiens". (voir aussi IA,Singularité)

Vogt (Ludwig Van Amadeus Alfred Elton): Auteur de SF de génie qui, bizarrement, jamais été revendiqué par Limite en tant qu’alibi culturel, pourtant seuls les membres du groupe Limite sont capables de lire Ténèbres sur Diamondia sans rire, ( Ce qui prouve bien que ce sont des mutants, en fait, ou des envahisseurs E.T.) (Sus, mes preux !)

Wagner (Roland C.) : (voir aussi Métaphysique et Lehmann) Auteur de sf rêvant d’envahir l’Algérie au lieu de la Pologne.

Wells (William Franck Herbert Georges) : synonyme "Alibi culturel du lecteur de Steampunk".

Weber (Bernard) : Antéchrist n°3.

Werber (David) : Coquille.

Wintrebert ( Athéna, Erato, Aphrodite, Tanith, Joëlle) : auteur de SF femme donc chimérique créateur d’Olympiades truquées. Utilise des plumes d’Ange.(Voir aussi écriture, chieuse)

X (accouchement sous) : Pratique des auteurs de SF lorsqu’ils tentent de se blanchir.

Zanzibar : Possibilité d’une île où l’humanité se marche sur les pieds. Son statut métaphysique n’est pas établi.

Zombie : (voir aussi Bizounours et Fandom,) lecteur de SF ayant tenté de lire l’intégrale de "L’Épée de vérité " en une nuit se retrouvant au petit déjeuner avec le lecteur de fantasy ayant tenté de lire l’intégrale de Dune en une nuit ainsi que le lecteur de fantastique ayant tenté de lire l’intégrale de "la Communauté du Sud" en une nuit : du coup, c’est le lecteur de bit-lit qui est au menu.

Zombizounours : bad boy du fandom.

(Co auteurs : DaelF, Fabien , Jean-Claude, MF, Naqdimon Weill, Patrice, Sand, Tonton, ubik )
Nathalie Dau.)

Permission de monter à bord

avril 27th, 2011 by debats

J’ouvre aujourd’hui une catégorie nouvelle dans mon blog.

J’aurais pu l’intituler "fandom for dummies" mais ce serait malhonnête car je n’ai absolument pas l’intention d’expliquer les private jokes, flèches du Parthe et autres garceries à bretelles dont je trufferai cette catégorie. Il faudra en être ou vous y mettre, ou vous en foutre.

Quoi qu’il en soit, à l’usage de mes lecteurs (si on part du principe que j’en aie) qui vivent sur Pluton ou qui ont le bonheur de ne pas appartenir à la tribu aux moeurs étranges dont je vais parler ici, sachez que le Fandom est la communauté restreinte des amateurs de SF. Ils se reconnaissent pour tels grâce à une fréquentation assidue des pizzerias et quelques signes cabalistiques.

(Telles la casquette à hélice ou la plaisanterie par équations du second degré interposées)

(Sisi il y en a, même des gens qui font des contrepèteries avec les transformées de Fourier, oui je le jure)

(Non, ce ne sont pas des aliens)

(Quoique)

Front news

avril 21st, 2011 by debats

  Bon.

Je suis gravement en retard sur tout, comme d’habitude, alors des nouvelles brèves (qui n’en sont plus du coup^^)

 

a) Plaguers est sorti le 21 octobre 2010 aux éditions l’Atalante et a obtenu le prix Bob Morane avant d’être cité par Locus online comme l’un des livres de l’année dans le monde (je biche oui, je biche même hardement)

 


b) mon mini soon "l’Envol du dragon" est sorti aux éditions Syros en janvier.

 

 


c) Je viens de finir mon premier roman de bit lit, j’ai pris mon pied tout du long, j’espère que vous aussi lorsqu’il sortira, s’il sort ^^ (non je vous dis pas où)

d) Ma nouvelle "Le Blues du vampire le soir au-dessus des paraboles" est sortie dans le magazine Fiction de Mars 2011


e) L’ami Jean-Claude Dunyach et moi-même co dirigerons l’anthologie Zone franche 2012 qui aura pour titre « Destination Univers », thème du prochain festival de Bagneux.

f) Je serai prochainement à Mulhouse, aux Imaginales, à Aix-les Bains, à Tours et à Saint-Malo, c’est le moment de prendre vos billets pour le Groenland.

G) Je viens de détruire 4000 posts de robots (mention spé aux bots de Nike qui allient l’obstination — z’ont quand même nui sur TOUS mes posts — à la verbosité et se foutent visiblement du tiers comme du quart du fait que je ne porte que des talons aiguilles ; quand ils inventeront le basket à talon pailleté, on en reparlera) Je hais les bots. Lors d’une discussion récente avec ami déraisonnablement informaticien, j’ai appris que les échanges sur le net étaient composés (à la louche) de 70 pour cent de spams, 25 pour cent de pornos et 10 pour cent de photos ou vidéo de chats; les 5 pour cent qui restent sont les échanges potentiellement intéressants. Le monde est merveilleux.

 

des bises, je repars au boulot.
Jeanne

Ce truc va me servir…

avril 20th, 2011 by debats

bisounours

 

 

 

merci aux grenouilles

La ballade de Trash

juin 4th, 2010 by debats

Me revoilà en retard, c’est génétique, il faut croire !
Donc, le 20 mai est sorti « La Ballade de Trash » aux éditions Syros.



Dans ce roman, j’ai abandonné les étoiles et l’espace à mon grand regret. Mais je les ai remplacés par une chanson que j’aime beaucoup : « Janie’s got a gun » de Steven Tyler, chanteur d’Aerosmith, celle-ci accompagne mes héros jusqu’à la fin, comme je l’ai écoutée en boucle pendant toute la rédaction du roman.

L’humanité est clouée sur la Terre qu’elle a dévastée et le monde s’enfonce lentement vers la fin sans que personne n’y puisse quoi que ce soit. D’ailleurs, personne ne s’y intéresse vraiment. Les bons citoyens sont terrés dans des bulles closes qui les mettent à l’abri des rigueurs d’un climat bouleversé et d’une pollution endémique tandis que les ruines des banlieues sont hantées par des bandes de jeunes laissés à eux-mêmes. On ne survit pas longtemps en dehors des Bulles.
Au milieu du chaos, une jeune fille, Trash, tente d’imposer un peu d’ordre et de paix. Avec l’aide de son ami Junk, colosse au passé sombre et mystérieux, elle a réussi à créer un refuge pour nombre de ces enfants perdus. Une fragile lueur d’utopie dans un monde en décomposition, lueur menacée car son instigatrice est mourante : atteinte du Nada4, Trash n’a plus que très peu de temps à vivre.
Voici que Markus, le big Boss des gangs parisiens convoque tous les gangs pour une trêve. Trash, malgré les préventions de Junk et les avertissements d’une étrange gamine aux pouvoirs étonnants, s’obstine à s’y rendre…

C’est un roman jeunesse, bien sûr. Et autant, je n’étais pas sûre d’y parvenir avec Eden, autant désormais, après Trash, je commence à vraiment aimer écrire pour la jeunesse, je pense que je continuerai, si j’en ai l’occasion.
C’est que d’abord, l’exercice n’est pas le même qu’en adulte et les satisfactions d’écrivain qu’on en retire, non plus.
En jeunesse, j’axe mon écriture sur la lisibilité du propos, les relations et l’aventure ; en adulte, je me laisse aller à mes côtés baroques (que je n’ose appeler lyriques sinon je me ferai frapper par ma meilleure amie qui me trouve aussi lyrique qu’un bahut Henri III lasuré). On pourrait dire que je penche, en adulte, sur un côté plus intime de mon écriture, mais ce ne serait pas tout à fait vrai.
Figurez-vous qu’en jeunesse j’ai tendance à oublier de me méfier et parfois, je me dévoile plus que je ne l’aurais voulu.
L’IA Draco d’Eden par exemple a aussi mauvais caractère que moi et les mêmes préoccupations pédago, je ne l’avais pas vu en la créant. Je ne me suis pas encore repérée dans Trash, il faut laisser reposer la pâte, mais je ne doute pas de m’y dénicher un de ces jours, en braillant
« Bon sang mais c’est bien sûr ! Quelle cruche aveugle ! »
Ensuite, si on écrit bien souvent pour les autres, je crains qu’au fond ce soit plus fréquemment encore pour leur parler de soi, même s’il ne s’agit que d’un « soi » concepteur du monde. C’est ce que je fais aussi bien en jeunesse qu’en adulte, je ne cesse pas d’être moi, désolée, vraiment.
Aussi quelle que soit leur naïveté apparente et leur simplicité stylistique désirée (sinon voulue) je considèrerai toujours mes romans jeunesse en général, et Trash en particulier, comme part intégrante de mon travail, au même titre que mes histoires censément plus ambitieuses littérairement parlant.
Et je vous emmerde.
Euh, non.
On la refait.
Et je vous embrasse.

Stratégies du réenchantement

mai 14th, 2010 by debats

Bon, pile à l’heure cette fois !
Aujourd’hui, commence la souscription pour mon recueil de nouvelles Stratégies du Réenchantement aux éditions Griffe d’Encre.

 

quatrième de couverture :

 Devant l’insupportable, il est malaisé de se révolter, mais parfois plus encore de se soumettre.

Huit nouvelles sur l’art et les raisons de dire non, huit stratégies pour réenchanter le monde jusqu’à, parfois, le détruire.

 

 

 

Achetez-le, ma belle-mère a beaucoup aimé,ma concierge aussi.


Euh…


Si seulement on pouvait vraiment parler de ses livres comme ça!!
*soupir*
Parce que voyez-vous en vrai, les écrivains, tout ce qu’ils ont à dire sur le monde et l’humain,ou même leur belle-mère, c’est dans leurs textes en général x_x ; ils écrivent parce qu’ils parlent mal dans l’ensemble, paradoxal, hein ?
Sauf Jean-Claude Dunyach qui écrit aussi bien qu’il parle et aussi bien qu’il fait la cuisine, mais Jean-Claude Dunyach est-il vraiment humain ?
Et Philippe Caza qui dessine aussi bien qu’il écrit ?
Sont-ils vraiment humains tous les deux?
Hein?
Je vous pose la question ?
La réponse est OUI !
(Vous constaterez que j’aime bien discuter avec moi-même, c’est plus sûr, je suis toujours d’accord avec moi)
(Euh… en fait non pas toujours)
(CQFD)
En tout état de cause, Jean-Claude Dunyach est humain donc, Philippe Caza aussi ; même s’il m’a demi-promis une photo du fameux Lézard à Gros Seins, Icone Incontournable de la SF, et que cette demi-promesse n’est pas tombé dans l’oreille d’une aveugle…
Euh…
Bref à ces choux incontestables, je veux ici rendre grâce puisque l’un est l’auteur de ma plus belle couverture ever et l’autre, celui de ma plus fine postface ; nichée entre eux deux, je suis bien au chaud.

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