Archive for the ‘WorldCon’ Category

Worldcon backflashes 2

jeudi, août 20th, 2009

Je vous ai dit que j’avais HORREUR de l’avion ?
Non ?
Ben, c’est fait.
Je déteste les avions.
J’exècre les avions.
J’abomine les avions.
Les avions sont une insulte à la face de Dieu
(Je sais, venant de quelqu’un qui adore les vaisseaux spatiaux, ça semble un peu contradictoire mais je m’insurge : dans l’Enterprise, y’a pas de trous d’air, ou alors ça se saurait.)
Je ne monte dans un avion que sous la menace d’une arme ou si l’autre terme de l’alternative, c’est 5000 km à la nage.
Si j’avais pu, j’aurais pris le train même s’il avait fallu passer par Vladivostok pour aller à Montréal.
Pourquoi ?
D’abord, un avion ça vibre, eh oui dans certaines circonstances, je hais les vibrations. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
 Ensuite rien de plus social qu’un avion, votre voisin dort pratiquement sur vos genoux, et je vomis jusqu’au concept de voisinage. personne n’est moins social que moi, même quand je pétule et que je charme comme dirait quelqu’un qui a déjà payé ça…
Ensuite, c’est super long, c’est non fumeur, et – surtout – y’a des bébés dedans.
 (Je fais une allergie aux bébés, constitutive, néonatale, qui ne m’a passé que deux ans en suivant lorsque j’ai eu les miens – un artifice de la nature pour m’obliger à me reproduire. Bon, objectivement il m’arrive, mais pas toujours, de bien aimer – de loin – les bébés des copines. Mais il faut qu’ils soient beaux, sympathiques et souriants ou totalement amorphes, genre coussins, là ça va.)
(Mais je vous rappelle que je ne suis pas une femme respectable.)
Dans les avions, les bébés ne sont ni beaux, ni sympathiques, ni souriants, ni amorphes. Ils sont FURIBARDS !!
 (et j’avoue que c’est l’un des rares instants de notre existence conjointe où nous nous rejoignons sur un truc, les bébés et moi.)
Bref, ils gueulent, tout ce qu’ils savent, sur la tonalité exacte étudiée pour vriller les nerfs des adultes, pendant des heures.
Et du coup, je passe les sept heures incompressibles à hésiter entre la terreur ou la haine, sentiments égalements fatigants sur le long terme.
le hurlement vrilleur est encore un truc de la nature qui sert à éviter qu’on IGNORE les bébés.
Lorsqu’on a le choix entre le meurtre et le biberon, je suppose qu’on se résigne statistiquement plus facilement au biberon.
Quoique, moi…
Bref.
Il arrive toujours un moment en vol où je ne sais plus qui je déteste plus : le bébé à deux rangées derrière moi, ou l’avion autour de nous.

N’empêche, j’ai eu du bol à l’aller comme au retour, même si les bébés me cernaient, j’étais accompagnée. Par Tom Clegg et sa compagne vers Montréal, puis par Eric Picholle et Anouk vers Paris. J’avais donc des phalanges voisines à broyer en cas d’attaque de panique, cela seul suffit à me rasséréner quelque peu en général, je n’ai même plus besoin de passer à l’acte. Ce qui fait que mes quatre voisins successifs ne sont pas rentrés manchots chez eux.
Cela dit, au retour, tandis que je malaxais l’accoudoir avant le décollage, Eric s’est penché vers moi et m’a dit :
— Ça t’aiderait si je te faisais un cours d’aérodynamique qui t’expliquerait pourquoi l’avion vole ?
Ce garçon est adorable mais c’est un E.T. Ou le petit frère de Sheldon.
Ce n’est pas le fait que l’avion vole qui me colle des angoisses. J’ai fait du deltaplane, je SAIS jusque dans mes os que le plus lourd que l’air, ça fonctionne. Je SAIS que les lois de la physique sont incontournables, même pour moi, même par faveur spéciale.
 (Mes seins et la gravité universelle me le rappellent tous les jours).
Cela dit, je sais aussi comment avec un simple deltaplane, juste quelques empans de toile, des tubes et des mousquetons, déjà tout est susceptible de foirer.
Et si je suis athée comme une meute de coyotes, j’ai un petit coin de gnose planqué quelque part entièrement dédié à :
 MURPHY.
Murphy est le seul dieu que je respecte. Il possède un temple de marbre vert virtuel sous mon crâne et sa statue, consciencieusement ornée d’orchidées bleues géantes importées d’Alpha du Centaure tous les matins, ressemble au fils bâtard de Pierre Pevel et de Louis Jouvet, avec Léonard Nimoy en guest star.
Et Murphy lui, il adore les avions.
Murphy ne peut rien contre la physique, c’est déjà ça.
Mais contre l’électronique alors là, pardon, scusez-moi !
J’ai un PC !
(Et je sais m’en servir)
On me la fait pas !
Dans l’électronique, MURPHY s’éclate, en permanence, tous les jours, et à plusieurs millions d’exemplaires.
Et les avions sont BOURRES d’électronique.
Et de PC.
On devrait jamais quitter Montauban.
Surtout avec un PC.
Je me sens particulièrement raisonnable là, non ?

Worldcon backflashes

lundi, août 17th, 2009

 C’était tout juste superbe.

La nuit était tombée sur la terrasse de Sheryl Curtis vers le Saint Laurent. Les fusées colorées montaient vers le ciel pour éclater en fontaines de flammes des milliers de mètres au dessus de nos têtes tandis que radio canada diffusait la bande son, cymbales et violons, cors et autres cuivres triomphants. Nous haletions d’extase du feu plein les mirettes.

Une cigarette à la main, je rêvais doucement que j’assistais au départ de l’humanité souffrante pour les étoiles dans cette merveilleuse nouvelle de Bradbury (l’été de la fusée, je crois?). Ma voisine, non plus, ne disait mot, et les deux sentimentales souffle coupé communiaient tranquillement dans les joies du sublime à deux balles artificier.

Quand tout à coup, quelqu’un a dit :

— C’est la bande son de superman, non?

Alors, Lucas Moreno, Laurent Genefort et un troisième criminel de guerre dont je n’ai pas retenu le nom mais qui finira certainement en enfer lui aussi, y’a pas de raison, sont partis dans une conversation concentrée sur les mérites comparés des BO de films depuis une décennie.

JUSQU’A LA FIN DU FEU D’ARTIFICE !

dont ils n’ont certainement pas vu le finale hallucinant parce  que très occupés qu’ils étaient à commenter les choix du sonorisateur, ils TOURNAIENT LE DOS au spectacle.

Foutus intellos, QUE du cerveau, pas de tripes !

 

 

(J’avais promis que je vous ferai payer ça, hein Laurent?)

(Je ne te pardonnerai jamais)

(Et non le fait d’avoir lu Noo en diagonale une fois ne compense pas)

Worldcon end of the times J4&5 (suite) MON HUGO

mardi, août 11th, 2009

à moi que j’ai eu 😉

(parce tant qu’à truster, j’ai aussi eu celui là)

(trois minutes dans les mains)

 

 

 

 

ça en jette quand même^^

Worldcon end of the times J4&5

mardi, août 11th, 2009

Mais où sont passés les Klingons?

Et le lapin géant, et Catwoman, et les Vulcains, les space marines, les chapeliers fous, les mandrake, les Romains roses, les Romuliens, les officiers de Starfleet, les Jaffa, Baal, les martiens bleus, les élèves de Poudlard ?

La dernière fois que j’ai vu le professeur Mac Gonagall, elle filait vers son panel :

" Les dérives de l’Imaginaire, Harry potter : un cas d’école?"

Je suis toute seule dans le palais des congrès désert. Les moquettes bleues interminables succèdent aux moquettes bleues infinies dans l’éclatante lumière kittch des verrières multicolores mais nulle chevelure de fibres optiques ou casque rutilant encorné ne devient prune ou émeraude sous leurs carresses molles.

Il fait un froid polaire dans les salles que seule la clim n’a pas abandonnées. Elle ronronne toujours comme un gros chat invisible et certainement mutant qui me suivrait dans mon errance, et la green room où j’allais m’effondrer de fatigue aux côté de Czerneda, Sherman ou Silverberg se tamise toujours de ses lampes douces pourtant la machine à café est morte, les muffins ou donugts géants n’y tentent plus personne.

je pense à cette nouvelle de Bradbury dans laquelle une maison totalement automatisée continue  à fonctionner et survit des siècles à la mort de ses propriétaires dans l’holocauste atomique.

Une dernière fois le tour du palais : la Worldcon est terminée.

Post coitem mulierem triste.

 

MAIS, bilan provisoire :

ce fut une sacrée expérience !

Outre les copains de toujours avec lesquels c’est tout simplement la vraie vie de renouer, les rencontres ont été extraordinaires et parfois paradoxales.

Paradoxales?

Comment appeler autrement le fait qu’il m’ait fallu me rendre au Canada pour profiter de la finesse, la gentillesse et la délicatesse de Lionel Davoust, des traits assassins invisibles et percutants et l’immense culture de Laurent Genefort (je vais revenir sur le sujet parce qu’à propos il y a quelque chose que je ne lui pas vraiment pardonné) de l’humour ravageur et grinçant de Pierre Pevel ?

ALORS QUE JE LES CROISE TOUS DEPUIS PLUS DE 4 ANS dans TOUTES les conventions françaises? o_o

Hein, dites^^ ?

La petitesse de la délégation française n’a pas été pour rien dans tout ça, bien sîr.

Mais je suis contente également d’avoir mis visage, nom, voix et personne sur les noms de Thibault Salé, Julie / Aibenel et de Jean-Louis Trudel (bon on avait un peu commencé à Epinal mais rien de comparable)

 

Ensuite le fandom mondial (américain surtout) c’est carrément une autre planète, une famille, à peine plus folle que les Martiens de Brown, ils sont seulement fringués un peu bizarre avec des chapeaux à ventilateurs et tellement GENTILS.

 Montréal aussi. Je l’ai répété plusieurs fois : si un jour la France s’abimait dans les flots, je pourrais vivre à Montréal (à condition de couper la clim, de louer un condo  fumeur – un appartement – et de faire mon café moi-même)

 

Il est temps que je rentre : toute cette redoutable affabilité, cette sérénité aimable, pourraient bien être contagieuses…

 

Worldcon time 5 J4

lundi, août 10th, 2009

 Bon aujourd’hui je n’ai eu qu’un panel. Vu l’intitulé et le fait que Neil Gaiman traînait certainement quelque part, on peut considérer que ce panel a été un miracle :

1 les participants : tout le monde était là, Stéphane Marsan, Laurent Genefort, Danielle Martinigol et moi-même. à l’heure en plus.

2 une des règles qui voulait que lors d’un panel francophone le nombre de spectateurs soit légèrement inférieur au nombre de panellistes a été rompue

3 et malgré le sujet personne ne s’est battu

 

(les hauts et les bas de la sf française)

hihi

Nous avons partagé nos expériences, qui d’entre nous connaissait le fandom, se définissait en tant qu’auteur français. Le mot tout d’abord:

autrice écrivaine, écrivatrice ? o_o

moi c’est auteur, écrivain -comme d’ailleurs Laurent – vous le savez.

écrivaine, c’est Danielle;

écrivatrice, c’est Mars, qui était en verve depuis que j’avais parlé de mon premier contact avec la sf française : le début de La Lune Noire d’Orion de Francis Berthelot (ceux qui ont lu ce livre apprécieront l’expression "premier contact" en contexte)

 

— Comment le sens-tu, Jeanne, m’at-il glissé à un moment.

Et moi :

— Je le sens biiien, tu penses!

 

(je ne sais plus de quoi on parlait  précisément, sans doute de "l’avenir" de la sf et c’est d’ailleurs sans doute pour cela aussi que je ne me souviens pas du truc exact.)

 

(les hauts et les bas, je vous jure, ça nous avait rendus tout choses, quelqu’un a refusé d’évoquer les dessous, sans doute Mars d’ailleurs, qui depuis la séance de fist fucking collective décrite dans la Lune Noire craignait sans doute que je me livre à une description précise ou m’étale sur la question)

Laurent venait de laisser tomber du bout des lèvres qu’effectivement dans Asimov on ne pouvait que noter la regrettable absence de scénes de fist fucking et qu’il comprenait le choc que j’avais ressenti alors…

(pour mémoire à la parution du livre, j’avais moins de 20 ans et j’avais beau avoir vu quelques loups, celui là était particulièrement hors de ma portée conceptuelle. Ce qui nous amène à une notion très importante pour moi : la portée pédagogique injustement méconnue de la sf – et là je ne déconne pas – injustement méconnue tant qu’elle sert le fun, le fond et l’histoire, pas quand elle se substitue au reste)

 

 

 

Jean-Claude Dunyach (que désormais j’apellerai Papa, puisque j’ai découvert à la worldcon que j’étais sa fille cachée et qu’il m’avait abandonnée aux bons soins de mes parents adoptifs inavoués de peur que je devienne plus tard écrivain de science fiction ainsi que l’avait menacé la méchante fée sur mon berceau. Le pauvre croyait vraiment que la fachiste littéraire que fut ma mère adoptive (donc) me préserverait d’un destin aussi funeste. Mais heureusement que les canadiens sont là, forts de Dolto dans la poche et d’anti squelettes dans les placards -sont pas très fantastiques à la worldcon) et donc un brave Monsieur m’a demandé si j’était bien la fille du talentueux Dunyach, je me suis gardée de le détromper, j’ai donc gagné deux soeurs et une mère d’un zen total, c’est merveilleux)

Donc PAPA est intervenu pour un bref historique d’où il ressortait en gros que la sf française avec une obstination d’ivrogne se serait tenue résolument à l’écart et systématiquement à contre courant des tous les grands mouvements mondiaux (notamment américains) et qu’il ne fallait pas s’étonner si…

bref, tout le monde en a  conclu que de toute façon on demanderait la nationalité canadienne et qu’on se mettrait à écrire de la Bitt Litt et des guides tourisitiques.

(bon, de Mars peut-être, les guides)

 

 

(et là j’ai mangé trois muffins)

(et non je peux pas t’en ramener Anne FoLB dear pasque c’est le cuisinier du pomerol qui les fait mais je te promets de trouver une bakery valable avant de partir )

*(et mon troll? t’es pas chié, ça fait un an que je braille partout que je vais à la worldcon et par ailleurs justement je me perds à Montréal parce que c’est trop logique)

Worldcon time 4 J3

dimanche, août 9th, 2009

Journée un peu plus cool en perspective que les précédentes même si le seul panel auquel je dois paraître ce jour-là appartient à la catégorie que j’appelle "colis piégé".

Je m’explique.

Les cent une manières de piéger un panel :

a) le sujet d’abord :

une question mal posée ou involontairement provocatrice et c’est le crash assuré. Mon panel d’aujourd’hui appartient à cette catégorie même si le brio d’Elisabeth Vonnarburg sauva maintes fois la situation.

b) les participants.

Option 1

1a ils ne viennent pas parce qu’ils ne sont pas à la convention.

 1b ils ne viennent pas parce qu’ils sont sur trois panels différents en même temps.

 1c ils ne viennent pas parce que Neil Gaiman fait un panel à côté et qu’ils sont allés écouter.

 1d ils ne viennent pas parce que leur emploi du temps leur indique le panel à l’autre bout du palais des congrès, trois jours plus tard, ils cherchent encore.

 1e ils ne viennent pas parce qu’ils se sont endormis dans la green room ou que georges leur a mis la main dessus

 1f  ils ne viennent pas parce que leur emploi du temps leur a dit que c’était la veille et ils sont repartis furibards de l’inconséquence des autres panellistes.

(Comme nous allons le démontrer, l’absence de public n’est pas un signe probant d’erreur, tout juste celui d’une possible intervention de Neil Gaiman quelque part)

 1g ils ne viennent pas parce que.

1h et suivantes : Neil Gaiman.

 

Option 2

seule la moitié des panellistes parvient à la salle :

 2a  ce sont ceux qui sont tous d’accord, il n’y a pas de débat

 2b il y a l’anglophone et son traducteur mais personne d’autre.

 2c il y a un traducteur et un francophone, ils se connaissent bien et échangent des adresses de restaurant.

 2d le seul panelliste présent était le candide du panel, il repart boire un café

  2e Neil Gaiman est un des deux panellistes, l’autre l’écoute en prenant fébrilement des notes

 

Option 3 : le choix des participants

 3a ils sont trop compétents, personne de normalement constitué ne comprend un traitre mot de ce qu’ils racontent mais eux s’amusent beaucoup

 3b on les a collés là par hasard, le sujet leur échappe complêtement, si la force est avec le panel et que Neil Gaiman est à l’hôtel, c’est le public qui se charge du débatmais il faut savoir que le sujet se détourne insensiblement et qu’au bout de dix minutes, on parle de… Neil Gaiman

 3c quelque organisateur à l’esprit un peu porté au sens de l’humour en vache a rassemblé des gens FAITS pour se foutre sur la gueule

 3d Neil Gaiman

 

Option 4  Le lieu

 4a C’est à l’autre bout du palais des congrès, personne dans l’univers n’est jamais allé aussi loin (sauf Neil Gaiman)

 4b Il y a un panel avec Neil Gaiman avant celui que l’on cherche à atteindre : impossible de traverser la foule.

 4c Il y a un panel avec Neil Gaiman avant celui que l’on cherche, on s’arrête "juste cinq minutes" pour l’écouter

 4d un autre panel truste la salle; parfois pour couronner le tout, Neil Gaiman est dedans.

 

Option 5 L’heure :

C’est trop tôt, tout lemonde dort

c’est trop tard tout le monde mange

c’est pile l’heure du panel de Neil Gaiman.

 

 

Bref, l’ultime façon, vous l’aurez compris, de piéger un panel…

c’est  ?

NEIL GAIMAN

 

D’ailleurs, dans l’après midi, je suivais de loin Laurent Genefort qui se rendait à la présentation des livres brage en anglais, je le vois s’arrêter trois secondes devant la porte ouverte d’un amphi. Et là, sa démarche de vainqueur, son allant et son alacrité molto vivace s’éteignent d’un coup tels des soufflés aux nouilles trop cuites.

Il se décide finalementà rejoindre son panel

Je cours derrière pour ne pas manquer le début. Je m’assoie à côté de Pierre Pevel, nous faisons la foule en délire à nous deux (avec un respect avoué pour la parité)

il n’y aura que nous : le staff brage dans son ensemble finira par visionner les power points préparés avec art et amour par Jean claude Dunyach pour apprendre à utiliser la visionneuse.

 

Dans le panel devant lequel Laurent s’était arrêté, il y avait NEIL GAIMAN et toute la worldcon.

 

 

Sans rire, j’adore Gaiman, Vous avez lu "l’étrange histoire de Nobody Owens"?

 

 

 

Worldcon time 3 J2 (strikes again)

samedi, août 8th, 2009

Je viens de dealer mon deuxième muffin orange-cannelle avec la charmante réceptionniste, j’ai considéré que le succès inespéré de l’opération méritait un petit effort et donc une note supplémentaire, elle aussi.

Il ne faut jamais perdre de vue les choses importantes, dont les muffins.

Je suis sûre à présent que ces petites choses ont une influence inavouée sur l’univers.

Allez savoir, Hitler a peut-être fait son malin uniquement parce qu’il n’en a jamais eu au petit dej (sauf quand Chamberlain est arrivé à Munich avec un panier plein, mais ce devait être trop tard et le mal (caucasien blanc) était fait.

Bien passons au "spotlight awards."

kezaco?

Une petite revue de quelques-uns des prix SF recensés dans le monde, Eric Picholle et moi étions censés y représenter le GPI.

Nous commençons par un prix canadien : le lauréat s’est vu remettre 2500 dollars canadiens, il était content.

Suit un autre prix canadien, anglophone celui-là, je n’ai pas très bien compris le mood sinon que ça récompensait des séries TV pour l’année 2008. Le docteur Who a gagné, ensuite ils se sont demandé s’ils allaient récompenser stargate, stargate atlantis, Amanda tapping, stargate franchise, stargate continuum.

Z’ont choisi Stargate franchise, ce prix  m’a laissée un poil perplexe.

S’ensuivit une longue liste de prix australiens dont j’ai retenu qu’ils ont abandonné Mad Max à ses problèmes de fuel depuis fort longtemps, ça a vraiment l’air intéressant ce qu’ils font chez les kangourous, mais je n’ai pas capté assez de l’accent de la dame pour me prononcer plus avant.

Le délégué chinois est arrivé, superbe dans un smoking blanc, beau et fier comme Pou-Yi dans le Dernier Empereur, il nous a dressé un historique succint mais parfait de l’état de la sf chinoise, après un passage un peu pince sans rire,  où il expliquait que la SF chinoise avait connu quelques déboires pendant la Révolution Culturelle, il a précisé qu’il entendait par "déboires " une anihilation en bonne et due forme comme seules les autorités de son pays sont capables d’en réaliser.

L’avenir est en Chine, je l’ai toujours pensé.

Et là, et là !

Comes The Japanese Delegation!!

Au début, j’ai cru que c’était un gag.

Ils étaient trois.

On aurait dit un gang de Yakuzas. Y’avait l’homme d’affaire japonais prototypique (mais euphorique, il souriait tout le temps avec un air ravi, ou drogué), le tueur à gages impassible (en noir avec oreillette, lunettes mouches, crane rasé, un sabre virtuel accroché dans le dos, des petites sacoches en cuir à la taille à côté du talkie Walkie, sans doute sa réserve de shurikens (quel est le foutu pluriel de shuriken?) , ou alors son goûter mais je ne crois pas)  et un minuscule type en blouse, genre "On a ramené le sushi-man au cas où on aurait une petite faim pendant la cérémonie".

Ils ont salué, se sont présenté et ont commencé à déployer une grande nappe bleue à fleurs (très jolie) en souriant ENCORE PLUS largement.

J’ai fini par comprendre que c’était une partie du prix à remettre.

Puis ils ont nommés des auteurs américains récompensé l’an dernier à Tokyo et qui n’avaient pu s’y rendre. Delia Sherman, ravissante en jupe fleurie, débarque et reçoit un grattoir à poele à frire monté sur un socle en marbre noir.

(Je ne déconne pas : l’homme d’affaire japonais a réellement dit qu’il s’agissait d’un instrument de cuisine)

Là-dessus, avisant la jupe de Delia et la nappe fleurie, je me dis "Bon sang mais c’est bien sûr c’est un coupon de tissu pour lui faire une nouvelle jupe "!

(Au point où on en était, hein?)

Ben non, la nappe n’était pas pour Delia qui est repartie toute joyeuse avec sa spatule sur socle.

(un jour il faudra que je lui demande ce qui s’est réellement passé ce jour-là)

Même jeu avec un autre auteur américain, puis reportage photo  sur grand écran où nous voyons un auteur chinois recevoir la MÊME nappe bleue à Tokyo (je ne comprenais plus rien à ce stade-là, mais ce devait être absolument génial car toute la salle affichait le même air euphorique que la délégation nippone).

Soudain, le portable du sushi-man sonne, (un truc du genre "la marche des kamikaze") le tueur à gages sursaute, l’homme d’affaire crispe nettement du sourire, le sushi-man foudroie son portable en tremblant.

Est appelé dare-dare un dernier auteur anglophone, qui repart avec la nappe sous le bras, un grand sourire, et mon ahurissement accroché à ses basques.

 

Je n’avais pourtant rien bu.

Pas encore.

Normal021falsefalsefalseMicrosoftInternetExplorer4/* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name: »Tableau Normal »;mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent: » »;mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family: »Times New Roman »;mso-ansi-language:#0400;mso-fareast-language:#0400;mso-bidi-language:#0400;}

Normal021falsefalsefalseMicrosoftInternetExplorer4/* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name: »Tableau Normal »;mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent: » »;mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family: »Times New Roman »;mso-ansi-language:#0400;mso-fareast-language:#0400;mso-bidi-language:#0400;}

Ça, je l’ai fait un peu à la partie Bragelonne au Delta Hôtel, mais j’ai été très raisonnable, je vous le jure.

 

 

Au point que, lorsqu’un charmant garçon, au demeurant, avec lequel nous nous livrions à des spéculations sociologiques relatives à la littérature érotique (sisi on était même pas gras et crétins, mais parfaitement sérieux et cliniques, genre rapport d’autopsie) en compagnie de Lucas Moreno, a commencé une phrase par:

" Mais ça, je ne le dirai pas devant ma femme"

Moi :

"Ah ? Euh… et pourquoi ?"

"Parce qu’elle a mes bébés dans ses bras"

D’abord, j’ai gardé mon calme et j’ai souri. Je n’ai pas dit :

"Donc tu penses que ton épouse a fait ses gamins avec l’archange Gabriel"

(Enfin, ça je l’ai peut-être dit)

Je n’ai pas dit non plus :

"J’en conclus que ça, si tu le dis devant moi, c’est que tu penses que je ne suis pas une femme respectable ?"

(Ah merde, si, ça je l’ai dit aussi, vu qu’il m’a répondu :

"Toi ce n’est pas pareil, tu es un écrivain, un écrivain femme doit faire face à la réalité")

 

Bon, je jure que je n’ai PAS rétorqué :

"Donc ta femme ne doit PAS regarder la réalité en face, je comprends que ça t’arrange"

Je ne lui ai pas cassé la gueule non plus, ce qui prouve deux choses :

1) je n’étais pas ivre

2) j’ai mûri

Forte de cette confortable assurance, j’ai passé le reste de la soirée à vendre Les Lames du Cardinal à deux américains adorables, à discuter avec Mr Pettigrew et à bader Georges R Martin et Larry Niven à qui j’ai fait la bise

Stéphane Marsan a conclu la soirée en me disant :

"Tu vois bien que tu n’es pas une femme respectable puisque ton ambition est de faire des bisoux à tous les auteurs d’Imaginaire de la convention que tu idolâtres"

Point taken^^

 

worldcon time 3 J2

samedi, août 8th, 2009

Ceci est une note de blog héroïque.

Je veux dire par là que je l’écris en m’endormant sur mon clavier, pas que les balles de snippers sifflent autour de moi, évidemment.

Bon

remarque 9 : je mourrai un jour, c’est sûr, mais sans doute pas à un croisement québeccois, j’ai presque compris le système.

remarque 10 : en revanche le plan de la ville reste un mystère total pour moi.

remarque 11: je tuerai vraiment quelqu’un pour un muffin orange cannelle supplémentaire au petit dej, ce gâteau est en train de me faire perdre tout sens moral (si si j’en ai un mais je ne m’en sers pas souvent , c’est tout); j’ai même imaginé voler celui des voisins. (On nous laisse le petit dej dans un ravissant panier accroché à la porte) Avouons que ce n’est pas mon sens moral qui me retient , sur ce coup mais la caméra dans le couloir.

finalement, certains ont raison : la vidéo surveillance a du bon en prévention, notamment celle du surpoids.

 remarque 12 : Je viens de rencontrer mon premier canadien désagréable,  c’est un vrai soulagement pour moi, je commençais à me demander si ces gens savaient se disputer.

Donc J2

C’était ma dernière journée "full", trois panels par jour vous usent sa femme, à J3, je n’en aurai plus qu’un, YES!

 

Nous commençons très fort par le "paysage comme personnage" modéré par Laurent Genefort, en présence de Danielle Martinigol et un charmant écrivain irlandais que je n’ai pas lu car il devait sortir aux éditions Panama très prochainement Paeder O Gillin. (surtout qu’il a des idées de sf parfaitement ahurissantes et drôles et d’une dureté adamantine, je suis vraiment curieuse de lire ses histoires)

C’est un chouette panel, tout le monde a des trucs intéressants à dire, même moi, quoique je réussise à me griller définitivement aux yeux de Laurent lorsque j’ai avoué que j’avais sauté des pages à la lecture de Noo de Stephan Wull

— Du coup, tu l’as lu en dix minutes a-t-il laissé tomber d’une voix de glace.

Je dirai 5 (l’intrigue est vraiment très étirée dans les deux volumes présence du Futur de Noo)

(Cela dit c’est un excellent bouquin mais moi en tant que lectrice, si on est pas dans la description dynamique, j’ai tendance à sauter des pages, j’y reviens plus tard en deuxième lecture MAIS MAIS MAIS ce qui compte pour moi d’abord c’est l’histoire; l’art et le style ensuite.

Je sais c’est mal, c’est même très mal pour un prof de français, je n’en doute pas une seconde, d’ailleurs vous allez m’en accorder deux ou trois pour courir me flageller à coup d’orties

(n’empêche que j’ai sauté des pages dans la Comédie Humaine et que je fais une crise d’urticaire lorsqu’il est question de la pension Vauquier. Et j’assume. Et j’empapaoute le monde, na)

Après déjeuner, course à nos autres panels :

"La sf est-elle coloniale ou postcoloniale" je trouve la question assez mal posée mais je ne le dis pas, je trouve bizarre  la grande absence du grand colonisateur de base : le mâle caucasien blanc car nous ne sommes que des filles dans le panel, et ça je le dis.

Il faut avouer que j’ai fait ma Britney Spears (mon imitation est à tomber, je dois avoir un don naturel) tout au long du panel, au Canada ce genre de sujet est une vraie bombe en puissance et je m’étais juré de ne pas appuyer sur le bouton.

 

de mon point de vue, c’était comme si dans une worldcon à Tel Aviv, on avait fait un panel intitulé "la Palestine utopie ou dystopie ?"

 

intéressant mais très casse-gueule non?

 

Mention spéciale à Lionel Davoust qui, chargé pendant ce panel de la traduction pour Jessica panelliste anglophone, m’a démontré chaque minute que l’art de la traduction simultanée n’est pas seulement un exercice de haute voltige linguistique mais également de diplomatie caractérisée.

Il a déposé chaque baton de dynamite refourgué par la dame non seulement sans s’en faire éclater un seul à la figure mais complété la performance en les réduisant à l’état d’élégantes et délicates bougies pour parfum d’intérieur.

 

la cérémonie des spotlights awards mérite une note de blog à elle seule, ne serait-ce que pour la délégation japonaise, j’y reviendrai sans doute cet aprem.

D’ici là, pardon, je vais petit dej

tchou

 

Worldcon time 2 J1

vendredi, août 7th, 2009

Bon

Constatation 1: j’ai mangé ici les meilleurs steacks de ma vie.

Constatation 2: encore deux jours et si j’ai survécu à mon incompréhension du système de traversée dans les clous, on peut raisonnablement espérer que je rentre en un seul morceau en France

Constatation 3: les canadiens sont polis, POLIS, avec un K majuscule quelque part, c’est absolument délicieux

Constatation 4: je ne sais pas calculer 15 pour cent de pourboire

Constatation 5 : il est 23 h ici, mon cerveau sait que la planète lui ment et qu’il est 5 h du matin

Constatation 6 :je suis au bord de l’Ohio, peut-être même de l’Ontario

constatation 7 : c’est la dernière fois de ma vie que je vais dans un hotel non fumeur, même s’il est tenu par un ange roux comme au Pomerol qui vous attend à 11h du soir pour vous dire qu’elle a bien pensé à vous parce que la télé canadienne vient de faire un reportage sur la sf ressource pour les élèves qui n’aiment pas lire.

 

Constatation 8: il fait FROID au Canada

(non?)

(sisi)

 

Sinon :

Quelque part dans l’appareil photo de Jean Claude Dunyach, il y a une photo de Robert Silverberg, son grand bras protecteur placé autour de mes épaules : je peux donc rater ma prochaine traversée dans les clous.

 

Le panel Web 2.0 distraction ou ressource pour l’écrivain en compagnie de Lionel Davoust et Alexandre Lemieux fut excellent, on a beaucoup ri et entre deux éclats de rires j’ai réussi à penser à refiler l’adresse du blog d’Irene Delse à une collègue professeur canadienne aussi charmante que terrorisée par le concept d’e-book.

(conclusion du panel : sur le web 2.O l’écrivain déconne parce qu’il en a besoin.)

 

J’ai eu du bol : personne n’est venu à ma lecture, j’ai fui l’amphi désert  avec la jouissance du mauvais élève dont le prof n’est pas venu (ça me terrorisait)

(j’ai eu moins honte de moi lorsque Ange m’a confié qu’elle aussi était terrorisée à l’idée de sa propre lecture)

le panel anglais "Is the french SF sexier" s’est avéré entièrement francophone faute de combattants anglo saxons , résultat nous avons fait le panel à 6 : Eric Picholle, Jean Claude Dunyach, Laurent genefort , Georges Bormand et moi pour le bénéfice seul de Sheryl Curtis qui était censée être mon interprête pendant le panel

Grand moment ^^

 

Evidemment on a tous fini devant une bière et Ange et Olivier Dombret sont arrivés pour nous raconter le leur 

"How to flirt pendant la Worldcon"

 

on aurait mieux fait d’aller avec eux

 

 

faut dire que le fond de l’affaire c’était:

ici vous êtes entre sfistes donc votre principal handicap "séductionnel" bande de geeks est invisible : profitez-en^^ , c’est le seul moment de votre vie où personne ne vous trouvera bizarre.

D’ailleurs, nous étions à une table où cent pour cent des convives SAVAIENT que Starship Trooper est une comédie et avaient vu GalaxyQuest

 

moi je dis : CQFD

 

 

bon scusez-moi je retourne fumer dehors avant de dormir

à demain

Worldcon Time 1

vendredi, juillet 24th, 2009

Bon.

Nous en sommes à J-13 avant la Worldcon, ça me paraît un bonjour pour m… pardon pour commencer les préparatifs et les notes de blog.

Donc là, le cinq août au Québec, commence la Convention Mondialede Science-Fiction et cette année, j’y serai.

Ça fait deux ans que je prévois le voyage, la seule convention mondiale presque francophone de la décennie :

je VOULAIS y aller.

(Parce qu’en anglais je suis une bille molle. Je comprends quand c’est écrit gros, mais à l’oral, mes collègues anglais ont parfois de grands moments de flou pendant nos conversations – sauf Hal Duncan, mais c’est un chou – quoi, je l’ai déjà dit ?— et en plus quand on a écrit Velum, on n’est pas dérouté par une vision… disons surréaliste… de sa langue maternelle.)

Je pensais faire manger des patates pendant un an à mes enfants pour ça, vendre la maison et la bagnole, donner le chien, mal parler aux chats, ne plus changer de culotte et me mettre au tabac à rouler et puis…et puis y’a eu le Verlanger !

Merci Julia, chérie, tu me payes le voyage, mes gosses, mon chien, mes chats et mon buraliste t’idolâtrent, t’adorent, t’en sont à jamais reconnaissants. Et le plus grand de mes fils s’est penché sur « l’AutorouteSauvage ».

(Il te trouve moins douée en dragons que sa mère, mais marrante quand même. Mention spé pour "les billes blanches particulièrement horrifiques", je cite.)

Mon garagiste demeure mitigé : il espérait bien ne plusjamais revoir mon épave…

Et mon ex râle parce qu’il va devoir garder le gosse, le chien et les chats.

On ne peut pas contenter tout le monde.

Donc, j’allais m’y rendre en quidam pataugas maison de jeunesse et/ou hébergement chez potes canadiens consternés, le hasard fait que j’y vais en auteur à hôtel (non-fumeur l’hôtel, mais quand même) (au moins, je n’emmerderai personne) (sauf ma potesse Anne à Paris, mais c’est une fille solide qui ne recule pas devant l’adversité), ça fait drôle.

 

J’ai le billet de train pour Paris, le billet d’avion (argh) pour Montréal, la réservation d’hôtel, mon passeport est dans ma valise depuis un mois et tous les jours, la scheduleteam de la convention m’envoie un mail cryptique (forcément cryptique parce qu’en anglais, les maringouins !) où elle m’informe de « trucs », me demande des « machins » et surtout,surtout si je ne suis pas d’accord, si j’ai un souci, une question, une angoisse, je suis priée de les contacter.

Ils sont choux.

Je les aime.

Je ne capte rien à ce qu’ils disent.

C’est horrible.

J’ai passé latin première langue, espagnol deuxième et si l’anglais avait pu être pris en langue 20, j’aurais tenté le coup au bac.

 

Magali Duez me traduit des réponses à des questions que j’ignore à 8 heures du matin et Emmanuel Beiramar me donne un coup de main en se servant des chansons de Queen comme conseillères linguistiques.

 

Bref, si j’ai tout compris j’y aurai 6 interventions :

Jeudi, 15h30 (90 min.) – "Web 2.0 : distraction ou ressource "

Vendredi, 11h (60 min.) – "Le paysage comme personnage "

Vendredi, 14h (90 min.) – "La SF est-elle coloniale ou postcoloniale?"
Vendredi, 15h30 (90 min.) – International Awards Spotlight

Samedi, 12h30 (90 min.) – "Le féminisme a-t-il gagné… au moins
dans la SF ?"

Dimanche, 19h (60 min.) – "Les hauts et les bas de la SF française "

 

La situation est sous contrôle.

Tout peut donc arriver.

Surtout le pire.