Archive for the ‘sorties et parutions’ Category

May-Day

lundi, juin 29th, 2009

 MayDay est parue en mars 2009 in anthologie "Les Héritiers d’Homère" aux éditions Argemmios.

 

Marrant que cette nouvelle déjà ancienne soit sortie pile poil au moment où mon Jason s’enfuyait sur son Argos (non je n’en ai pas profité pour étriper mes gamins, histoire de prouver la force du mythe), lui qui ne lisait jamais mes textes, j’espère qu’il ne tombera pas sur celui-ci d’ici dix ans, il serait fichu d’avoir la trouille (ce qui pose ensuite toutes sortes de problèmes concernant la garde des petits).

Mes préférées à l’intérieur :

Pierce’s track : the Maid & the highway  de Nicolas Eustache
L’Hospitalier de Yan Marchand
Le syndrome de Midas de Jess Kaan

 

et toujours parce que Na !

 

voir d’autres vraies critiques

http://www.actusf.com/spip/article-7728.html

Parfum d’étoiles

jeudi, juin 25th, 2009

Parfum d’étoiles in anthologie "Aube et crépuscule" aux éditions Griffe d’Encre, sortie en décembre 2008.

(Oui je sais, j’ai toujours un métro de retard avec mes parutions, mais ça va me passer, z’allez voir)

(Le problème avec les antho c’est qu’on connait qu’un texte : le sien, alors avant d’en parler, j’aime autant lire les copains.)

(Ben vi "les copains d’abord" na)

(Bon et sachez que mon préféré est Gent Mamie – et non je dirai pas pourquoi, et que le texte d’Elisabeth Ebory m’a plu énormément -pareil sans expli, moi je suis pas critique, j’aime, j’aime pas, point barre)

 

les critiques, les vrais les voilà :

 http://lautremonde.radio.free.fr/litterature.php?id=277

http://www.phenixweb.net/ANTHOLOGIE-Aube-Crepuscule

 http://www.actusf.com/spip/article-7239.html

 

 

et si les pistes de lecture vous interessent, il est à noter que mon fils cadet est autiste, relisez la nouvelle à la lueur de cette info, et demandez-vous de quoi je cause, en fait ^^

(le truc rigolo, c’est que j’ai vraiment rien vu en l’écrivant, c’est Magali Duez qui me l’a fait remarquer ^^)

Borderline in Eclats de Rêves n 15

samedi, mai 23rd, 2009

  Une de mes nouvelles assez anciennes, Borderline, est sortie dans Eclats de Rêves n°15 cet hiver. 

Une belle illustration de Zariel, des voisins sympas (Li-Cam, Nicolas Eustache, Livia Galeazzi, Patrick Duclos, Eric Girold) 

Que demande le peuple ?

 

 

 

 

 

(cent balles et un mars voyons!)

Ils sont frais mes auteurs et ils sont chez Album

dimanche, juin 15th, 2008

C’était à  Toulouse, chez Cathy Martin dans la librairie Album.

Album c’était BIEN.

Elle  a une sacrée marquise, Cathy.

 

 

 (non, ceci n’est pas l’Abominable Photo de Nébal; merci à Fabienne Rose)

 

 

(et non, je n’ai pas gagné de nouveau pseudo trop class, cette fois, mais il s’en est fallu d’un cheveu)

Moi qui avais peur de me retrouver toute seule cachée derrière une pile de Mangas, combien grand fut mon soulagement de m’apercevoir qu’en fin de compte, ce fut aux Mangas (et quelques spiderman) de se cacher derrière nous.

Nous.

Les auteurs frais de Cathy Martin.

(Lecteur, un adjectif d’une fausseté éhontée s’est dissimulé dans cette phrase, sauras-tu le retrouver?)

Car frais (Oups, je m’a trahie! Enfer mon masque tombe !) nous ne l’étions guère mais nombreux et fraternels certes, oui, et donc nous étions:

 

Lucie CHENU pour De Brocéliande en Avalon – éditions Terre de Brume

(avec laquelle nous avons longuement parlé de chevaux, de virginité, d’anthologies, de choix éditoriaux, de voiles, et de maître Eolas – for ever – et qui m’a vendu la BD érotique de la décennie)

 

GUDULE pour Le club des petites filles mortes – éditions Bragelonne

(avec laquelle nous avons longuement discuté … de rien. J’ai à peine osé lui sourire : la dame est impressionnante.)

 

Nicolas BALLY pour sa nouvelle dans l’anthologie Vampires – éditions Glyphe

(avec lequel nous avons déblatéré de… Vampires et des fans des Vampires)

 

Jean-Daniel BREQUE pour Orphée aux Etoiles, les voyages de Poul Anderson – éditions Les Moutons Electriques

(qui m’a vendu le quatuor de Jérusalem et l’intégrale de sa production au moins traductrice dans les 20 prochaines années, en appelant au jugement de Dieu, ce qui, vous en conviendrez, est peu fair play)

 

Sire CEDRIC pour sa nouvelle dans l’anthologie Vampires – éditions Glyphe

(qui m’a promis de se faire des couettes la prochaine fois qu’on se croiserait pour que je puisse les lui tirer dans le dos – un vieux compte – non pas Comte – à régler.)

 

Claude MAMIER pour Les Contes du Vagabond – éditions Malpertuis

(avec lequel nous avons courtement causé car il fut toute l’aprem à l’autre bout de la table mais qui est fort sympathique)

 

Michelle BIGOT et Christophe SIVET pour leurs illustrations aux éditions Griffe d’Encre

(avec lesquels au coude à coude en bon petits soldats griffés nous avons dédicacé, dédicacé, dédicacé… argh)

 

Sébastien BERMES pour ses illustrations aux éditions GLYPHE

(avec lequel j’ai fumé, fumé, fumé dehors)

 

Et votre servante.

 

Dame Estelle VALLS DE GOMIS pour Vampires -éditions Glyphe s’était excusée de ne pouvoir se joindre à nous. Je l’ai regretté car la dame est ma presque voisine dans la vraie vie et que ça m’aurait bien plu de la rencontrer enfin…

M’enfin.

 

Il y avait également le triste sire Nébal, à qui je décerne ici le prix de la Pire Photo de Ma Tronche depuis que j’ai réaccepté qu’on retente la chose et qui me fait terriblement regretter ma décision. N’empêche que du coup je suis allée faire un tour sur son blog et que le monsieur parle fort bien des livres en particulier et du reste en général  (en faisant un petit tour par le droit romain, petit tour qui s’est avéré fructueux et jubilatoire pour votre servante – oui, je jubile sur le droit romain; et alors ; c’est quand même plus avouable que le viol de hamster, non? Enfin, je crois…).

 

Dans le gang des fumeurs, notons la présence remarquée de ma copine Laurence qui a fort bien tenu le choc de ces rencontres du troisième type et que je bisoute ici.

 

Voilà.

Je reviendrai.

Quand je serai grande et que je tiendrai l’alcool.

Deux petites photos pour graver ça dans le marbre…

 

Jean-Daniel Brèque, Christophe Sivet, Michelle Bigot and… someone else.)

 

(Nicolas Bally, Duquenoy, sire C (sans couettes), Claude Mamier)

 

La ligne Spinalienne des Vosges ou « Bonjour, je suis Martin Winckler ».

mardi, mai 27th, 2008

  

            Épinal c’était BIEN.

             Ils ont une sacrée mirabelle là-bas.

             (En passant je remercie Tom de la Voûte grâce à qui j’ai gagné haut la main un nouveau pseudo trop class : "Oups, I did it again " .

J’ai confondu tout le monde avec tout le monde à partir du moment où j’ai quitté ce restaurant.

              Vous connaissez Pierre Pagel et Michel Pevel ? C’est nouveau, ça vient de sortir, enfin heureusement qu’ils ont du talent tous les quatre – il y avait également Pierre Pevel et Michel Pagel planqués quelque part, consternés- j’espère seulement qu’Alain Grousset me pardonnera un jour… )

Bref. Ne nous appesantissons pas.

Oui c’était bien Épinal :

l’accueil fait à ma Vieille Anglaise fut plus chaleureux que je n’osais l’espérer dans mes rêves les plus fous,

j’ai papoté avec Tad Williams qui est trop chou et qui vous parle de la pluie avec une poésie toute californienne,

déliré copieusement avec Gabriel Kopp, mon voisin de stand et de collection à qui j’ai attribué le prix Nébuleux à l’unanimité avec mon faible intérieur  tandis que lui et sa Ford fiesta me gratifiaient de celui du Thon à L’Huile (il est gentil, hein, Gabriel ? Ç’aurait pu être celui de la Morue au Gros Sel),

 livré une bataille mémorable contre le stand d’Actusf à coup de boulettes de papier,

 dansé avec un faune,

vidé un thermos de café de la taille d’une baignoire,

 pique niqué au foie gras avec Jean-Claude Dunyach et tout le chapiteau d’Épinal,

 fais dédicacer mon livre par l’illustrateur de Karim Berrouka  pour "La Porte" Alain Vallet (ben voui, Christophe Sivet, n’était pas là et j’en avais assez de rater des baleines, pauvres bêtes)  et Alain, adorable, n’a pas moufté et a pieusement graphé des calamars-garous sur les pages de garde de LVA

mangé de divins chocolats orgasmiques avec Nathalie Legendre (qui est belle, marrante et sexy, pile-poil comme j’aime les filles… quoi, je suis pas la seule?)

Et parlé de sf, de fantasy, de livres (argh j’en ai acheté une tonne dont l’excellent Glace Noire de Marc Vassart que j’ai dévoré dans le train – mais j’en reparlerai plus tard de ce livre).

 

Je reviendrai.

Voilà.

C’est tout ce que vous y avez gagné tous, à être aussi sympas et indulgents.

 

Alors, c’est à ce moment-là de l’article en général que l’auteur remercie ses compagnons pour tout ce qu’ils ont fait pour lui, moi je vais faire original, je vais présenter mes excuses :

 

Donc, dans l’ordre, j’adresse mes apologizes les plus basses à :

 

Alain Grousset (prix spécial des Regrets Eternels et Circonstanciés)

Michel Pagel (prix spécial des Lames du Roi)

Pierre Pevel (prix spécial du Roi d’Aout)

Laurent Whale (prix spécial de la Pipelette Saoulante pendant Quatre Heures sur l’Autoroute)

Mélusine & Shigure (prix spécial de La Vanne à la Con qui Vexe Tout le Monde)

Chris (prix spécial de l’Abandon aux Bords de la Moselle avec un Café Froid)

Magali Duez (prix spécial de Détends toi Ma Chérie Tout Va Bien se Passer)

Hélène Ramdani (prix spécial du "Pire Souvenir des Imaginales Par Contumace" )

Anne Fakhouri (prix spécial de la Pire Dédicace)

Emmanuel Beiramar (prix spécial d’A Peu Près Tout)

Marc Vassart, Michel Rozenberg, Nathalie Legendre, Olivier Bidchiren (prix spécial de la Voisine de Stand Hystérique)

 

J’espère n’avoir oublié personne, mais la liste peut s’allonger, rassurez-vous.

 

Une petite photo pour graver tout ça dans le marbre :

  

Le gang de Griffe d’encre…

 

 

 

 

PS: il reste pas un peu de mirabelle ?

 

 

 

 

 

 

et donc Extension du Domaine de l’Excuse :

27/05/ 2008 21h 34

Andréa J.Forest (prix spécial de la Promesse non Tenue mention Consonne superfétatoire)

28/05/2008 08h 32

Don Lorenjy (prix spécial du Moulin Rouge)

La Vieille Anglaise et le continent, novella aux éditions griffe d’Encre

mardi, avril 22nd, 2008

            C’est parti, les gens !

 

            LVA a émergé des abysses, je ne me lasse pas d’en contempler la couverture où s’étale mon nom à moi que j’ai.

            Ego.

            Je.

            Argh.

            C’est pas possib’, c’est pas possib’.

 

            Je suis zébu, ou oryx, ou alors impala. Bref un truc qui saute partout gaiement dans la savane (marbrée, de Brossard) en pleurant sa mère d’émotion non contenue – mais pas trop fort parce que la mienne a horreur de la SF. Ne lui dites pas que j’en écris, elle me croit pianiste dans un bordel et occasionnellement danseuse à l’éventail.

            Pourvu que ça dure.

 

            LVA c’est une longue histoire.

 

             Au départ, je l’ai écrite pour un destinataire inattendu : Roland  C. Wagner qui avait lancé un Appel à Textes "spécial cétacés". Le projet ne s’étant pas concrétisé, je l’ai soumis à Griffe d’Encre, Magali Duez m’a gentiment tapoté sur le crâne et m’a dit " C’est bien ça, ma chérie ! Développe un peu, pour voir.".

            Et… nous voilà ce soir.

(Ah bon, j’avais dit qu’elle était longue, mon histoire ? Oui, mais y’a deux ans dans ces cinq lignes, si)

 

            Fin de l’historique de navigation.

            Fermez I.E

            Merci.

            …

 

           Ok, tapez pas, je continue. 

           

            L’inspiration qui a présidé à la naissance de cette histoire est bien plus ancienne que cela.

            En fait, elle date de ma rencontre avec une jeune fille de dix-sept ans, encore américaine en ce temps-là, prenant des notes fébrilement lors d’une sombre affaire de baby-sitter. Elle arborait une expression de concentration féroce sur son visage ingrat.

             J’étais bien plus jeune qu’elle à l’époque, mais pas assez pour ne pas percevoir le tragique et l’injustice de sa situation. Rien, dans sa très brillante carrière consécutive ne put me faire changer d’avis à ce sujet, et j’en voulus longtemps à son illustre père qui l’avait si mal départagée. Malgré son cerveau haut de gamme, la petite ne pouvait se targuer que d’un corps, au mieux fonctionnel, et de capacités à l’empathie et aux relations sociales réduites à leur plus simple expression. La solitude et la frustration, l’aigreur même, seraient son lot tout au long de sa vie.

            Je n’ai jamais vraiment pu l’avaler. Depuis j’ai pardonné au Papa. Pour l’époque, il avait fait de son mieux, un mieux un peu minable, certes,  presque pire qu’un bien, mais il l’avait fait ce qui n’était pas le cas de tout le monde. Bien sûr, d’autres avaient réalisé des mieux vraiment meilleurs cependant on conçoit avec ce qu’on a, pas avec ce qu’on voudrait. Bref, il lui fut pardonné.

            Ego te absolvo, Pater.

 

            Il me restait en outre une solution : donner une seconde chance à la gamine. C’est ce que j’ai tenté ici mais croyez-moi, avec son putain de caractère ce ne fut pas chose facile…

  

             J’espère seulement ne pas avoir fait pire que votre créateur et que votre deuxième existence, votre seconde mort, vous satisferont un peu plus,

Susan Calvin.

Et révérence, toujours humble, à Isaac Asimov.

Fata Organa in anthologie la Terre Editions Griffe d’Encre

mercredi, avril 9th, 2008

Fata Organa est sortie cet hiver dans l’anthologie pour laquelle elle a été écrite, j’en suis très fière, surtout qu’apparemment elle a plu pas mal à ses lecteurs.

C’est quand même l’idée de base de l’auteur qui écrit pour être lu, hein?

 Alors, à vous tous qui m’avez bien fait plaisir, mon chapeau bas et mes baisers, Lecteurs, Vous sans qui…

(Courbette, chapeau à plume dans la poussière devant la statue du lecteur inconnu auquel je jure ici de ne jamais lire la lettre de Guy Moquet)

Bref.

Et puis Dieu a Dit que je devais avoir un blog, alors je Lui ai répondu:

 "Hélène (Ouais, Dieu s ‘appelle Hélène, ça vous défrise ? Crom, c’était déjà pris. Mais des fois, quand même, je l’appelle Magali, Dieu, ça dépend ) tu déconnes!"

Depuis, aux divers salons, sur le net et dans la vie, les retours sont arrivés. On m’a posé pas mal de questions et deux d’entre elles m’ont scotchée. Je voulais y répondre, finalement il va servir à un truc ce Blog :

1- Le vécu dans Fata Organa

-a) Y’en a

-b) Y’en a aussi (de la pomme)

-c) J’ai été deltiste par exemple (modeste, je volais comme une poule et avec la même grâce)

-d) J’ai bien été mariée (mais grâce au ciel, pas à Didier) et les deux Tarés du Vésuve existent (sisi)

Et voilà c’est tout. Et si ça fait "vrai", tant mieux, c’est quand même le but. Mais bon, non, je raconte pas ma vie dans mes nouvelles, ou alors de façon beaucoup, beaucoup plus vicelarde que ça, mes loulous croyez-moi Wink

-e) Et euh… en fait, je cracherai pas du tout sur l’idée de coucher avec Rutger Hauer (avec ou sans additifs féériques) mais je vous promets que c’est le dernier truc "vécu" ou "non vécu".

  

2 – la guerre des sexes dans Fata Organa :

Eh bien ça, avec ou sans pomme, il n’y en a pas. Oui, 3 mecs sur 4 sont de sombres andouilles dans cette histoire ; oui, 100 pour 100 des nanas sont sympas et marrantes, mais elles l’ont facile : elles sont 1. ça aide de suite pour les stats.

 Il se trouve juste que c’est comme ça. il n’y a aucun symbole. Dans la vraie vie, vous pouvez tomber sur trois crétins puis sur un régiment de clairs intellectuels à l’esprit pénétrant (au moins) et acéré, là, dans Fata Organa, mon Alix n’a pas encore rencontré le régiment. C’est tout. Je ne vais quand même pas être obligée d’en inventer un sympa et drôle à chaque fois pour prouver que je ne suis pas sexiste, un nègre mâle du pentagone en quelque sorte, un mâle politiquement correct…

Le politiquement correct, comptez pas sur moi pour ça Wink

J-A D.