Archive for juillet, 2009

Worldcon Time 1

vendredi, juillet 24th, 2009

Bon.

Nous en sommes à J-13 avant la Worldcon, ça me paraît un bonjour pour m… pardon pour commencer les préparatifs et les notes de blog.

Donc là, le cinq août au Québec, commence la Convention Mondialede Science-Fiction et cette année, j’y serai.

Ça fait deux ans que je prévois le voyage, la seule convention mondiale presque francophone de la décennie :

je VOULAIS y aller.

(Parce qu’en anglais je suis une bille molle. Je comprends quand c’est écrit gros, mais à l’oral, mes collègues anglais ont parfois de grands moments de flou pendant nos conversations – sauf Hal Duncan, mais c’est un chou – quoi, je l’ai déjà dit ?— et en plus quand on a écrit Velum, on n’est pas dérouté par une vision… disons surréaliste… de sa langue maternelle.)

Je pensais faire manger des patates pendant un an à mes enfants pour ça, vendre la maison et la bagnole, donner le chien, mal parler aux chats, ne plus changer de culotte et me mettre au tabac à rouler et puis…et puis y’a eu le Verlanger !

Merci Julia, chérie, tu me payes le voyage, mes gosses, mon chien, mes chats et mon buraliste t’idolâtrent, t’adorent, t’en sont à jamais reconnaissants. Et le plus grand de mes fils s’est penché sur « l’AutorouteSauvage ».

(Il te trouve moins douée en dragons que sa mère, mais marrante quand même. Mention spé pour "les billes blanches particulièrement horrifiques", je cite.)

Mon garagiste demeure mitigé : il espérait bien ne plusjamais revoir mon épave…

Et mon ex râle parce qu’il va devoir garder le gosse, le chien et les chats.

On ne peut pas contenter tout le monde.

Donc, j’allais m’y rendre en quidam pataugas maison de jeunesse et/ou hébergement chez potes canadiens consternés, le hasard fait que j’y vais en auteur à hôtel (non-fumeur l’hôtel, mais quand même) (au moins, je n’emmerderai personne) (sauf ma potesse Anne à Paris, mais c’est une fille solide qui ne recule pas devant l’adversité), ça fait drôle.

 

J’ai le billet de train pour Paris, le billet d’avion (argh) pour Montréal, la réservation d’hôtel, mon passeport est dans ma valise depuis un mois et tous les jours, la scheduleteam de la convention m’envoie un mail cryptique (forcément cryptique parce qu’en anglais, les maringouins !) où elle m’informe de « trucs », me demande des « machins » et surtout,surtout si je ne suis pas d’accord, si j’ai un souci, une question, une angoisse, je suis priée de les contacter.

Ils sont choux.

Je les aime.

Je ne capte rien à ce qu’ils disent.

C’est horrible.

J’ai passé latin première langue, espagnol deuxième et si l’anglais avait pu être pris en langue 20, j’aurais tenté le coup au bac.

 

Magali Duez me traduit des réponses à des questions que j’ignore à 8 heures du matin et Emmanuel Beiramar me donne un coup de main en se servant des chansons de Queen comme conseillères linguistiques.

 

Bref, si j’ai tout compris j’y aurai 6 interventions :

Jeudi, 15h30 (90 min.) – "Web 2.0 : distraction ou ressource "

Vendredi, 11h (60 min.) – "Le paysage comme personnage "

Vendredi, 14h (90 min.) – "La SF est-elle coloniale ou postcoloniale?"
Vendredi, 15h30 (90 min.) – International Awards Spotlight

Samedi, 12h30 (90 min.) – "Le féminisme a-t-il gagné… au moins
dans la SF ?"

Dimanche, 19h (60 min.) – "Les hauts et les bas de la SF française "

 

La situation est sous contrôle.

Tout peut donc arriver.

Surtout le pire.

EdeN en Sursis

vendredi, juillet 17th, 2009

Je vous avais promis que ça me passerait d’être en retard sur mes parutions, ben voila, c’est chose faite, je vous en parle en avance.

Le 28 Août 2009 EdeN en Sursis sortira aux éditions Syros.


C’est ma première tentative en jeunesse et, passées mes premières angoisses métaphysiques (Tin ! je réussirai jamais à finir ce truc !), je suis plutôt contente du résultat et de l’exercice.

EdeN est sans prétention, j’ai seulement cherché à raconter une "bonne" histoire de sf  (enfin j’espère), pas super originale mais qui pulse et qui embarque sans angoisse et à l’aventure sur "d’autres mondes étranges aux frontières de l’inconnu pour trouver du nouveau" comme disait l’autre aux petites oreilles pointues*.

Et puis surtout, je me suis bien amusée.

Parce que je me suis autorisée PLEIIIIIIIN de choses, des trucs que dans ma vie d’écrivain pour grands ben je n’ose pas faire (ouais Anne y’a des comparaisons, foin des métaphores) des ficelles grosses comme des cables d’amarrages (y’a même une méduse géante, si, j’ai osé, la méduse géante) mais que le lecteur est si content de tirer (enfin j’espère), bref EdeN c’est une vraie histoire avec des vrais bouts de nanars dedans bien cachés sous la pâte, (enfin j’espère, vu que c’est ce que j’ai cherché à faire)

Parce qu’en fait, je me suis dit dans ma tête de pioche : "tu écris pour les jeunes, le jeune est un être étrange qui n’a pas lu Robert Heinlein (et qui, si ça se trouve, ignore jusqu’à son nom, vous vous rendez compte o_o?) alors tout ce qui te paraît évident et aussi énorme qu’un croiseur régulien, ben le jeune lui, il ne connait pas et il ne connaîtra pas parce que personne, sauf tonton Joe, ne relit Alfred E. Van Vogt, alors tu vas essayer de lui en donner un aperçu." (Bon, je ne suis pas allée jusqu’à la combinaison de vol semi transparente pour l’héroïne, on est dans du jeunesse, dites) 

 j’espère que c’est un peu réussi, en tout cas l’intention c’est ça (enfin j’espgloub !!).

 

Là dessus, j’ai joué à autre chose dans EdeN :

si on cherche bien on peut retrouver des hommages.

Le premier qui les trouve tous aura droit à un exemplaire auteur d’EdeN signé de la main de Bernard Werber (vi, je risquerai ma vie pour toi, lecteur, en allant demander à Bernard Werber de me dédicacer mon propre livre, et s’il me tire dessus au blaster lourd et qu’il me rate, je demanderai à Ange qui est gentille ou à Henri qui est tolérant)

 

bon, des pistes maintenant (non exhaustives, sources pouvant être utilisées à plusieurs reprises):

Les Tontons Flingueurs

2001 l’odyssée de l’espace

Star Wars

Le Bon, la Brute et le Truand

Victor Hugo

Charles Baudelaire

Isaac Asimov

John Brunner **

 

 

Voilà, et je rassure tout le monde : à parution, le fichu point après mon A aura disparu, Nom de Zeus !

 

Et au passage, un gros merci à Denis Guiot qui a chassé le dragon pendant toute la rédaction de l’ouvrage.

 

 

 

*En fait, c’était le capitaine Kirk qui disait ça mais j’ai toujours fait partie des masochistes amoureuses de Spock

(le mec impossible par excellence)

(alors que Kirk… passons)

 

 

 

** cet hommage-ci est extrèmement "subtil"

 ps : y’a pas que des hommages dans EdeN, y’a moi aussi, pas mal, je suis pas très difficile à trouver en fait ^^