Archive for mai, 2008

La ligne Spinalienne des Vosges ou « Bonjour, je suis Martin Winckler ».

mardi, mai 27th, 2008

  

            Épinal c’était BIEN.

             Ils ont une sacrée mirabelle là-bas.

             (En passant je remercie Tom de la Voûte grâce à qui j’ai gagné haut la main un nouveau pseudo trop class : "Oups, I did it again " .

J’ai confondu tout le monde avec tout le monde à partir du moment où j’ai quitté ce restaurant.

              Vous connaissez Pierre Pagel et Michel Pevel ? C’est nouveau, ça vient de sortir, enfin heureusement qu’ils ont du talent tous les quatre – il y avait également Pierre Pevel et Michel Pagel planqués quelque part, consternés- j’espère seulement qu’Alain Grousset me pardonnera un jour… )

Bref. Ne nous appesantissons pas.

Oui c’était bien Épinal :

l’accueil fait à ma Vieille Anglaise fut plus chaleureux que je n’osais l’espérer dans mes rêves les plus fous,

j’ai papoté avec Tad Williams qui est trop chou et qui vous parle de la pluie avec une poésie toute californienne,

déliré copieusement avec Gabriel Kopp, mon voisin de stand et de collection à qui j’ai attribué le prix Nébuleux à l’unanimité avec mon faible intérieur  tandis que lui et sa Ford fiesta me gratifiaient de celui du Thon à L’Huile (il est gentil, hein, Gabriel ? Ç’aurait pu être celui de la Morue au Gros Sel),

 livré une bataille mémorable contre le stand d’Actusf à coup de boulettes de papier,

 dansé avec un faune,

vidé un thermos de café de la taille d’une baignoire,

 pique niqué au foie gras avec Jean-Claude Dunyach et tout le chapiteau d’Épinal,

 fais dédicacer mon livre par l’illustrateur de Karim Berrouka  pour "La Porte" Alain Vallet (ben voui, Christophe Sivet, n’était pas là et j’en avais assez de rater des baleines, pauvres bêtes)  et Alain, adorable, n’a pas moufté et a pieusement graphé des calamars-garous sur les pages de garde de LVA

mangé de divins chocolats orgasmiques avec Nathalie Legendre (qui est belle, marrante et sexy, pile-poil comme j’aime les filles… quoi, je suis pas la seule?)

Et parlé de sf, de fantasy, de livres (argh j’en ai acheté une tonne dont l’excellent Glace Noire de Marc Vassart que j’ai dévoré dans le train – mais j’en reparlerai plus tard de ce livre).

 

Je reviendrai.

Voilà.

C’est tout ce que vous y avez gagné tous, à être aussi sympas et indulgents.

 

Alors, c’est à ce moment-là de l’article en général que l’auteur remercie ses compagnons pour tout ce qu’ils ont fait pour lui, moi je vais faire original, je vais présenter mes excuses :

 

Donc, dans l’ordre, j’adresse mes apologizes les plus basses à :

 

Alain Grousset (prix spécial des Regrets Eternels et Circonstanciés)

Michel Pagel (prix spécial des Lames du Roi)

Pierre Pevel (prix spécial du Roi d’Aout)

Laurent Whale (prix spécial de la Pipelette Saoulante pendant Quatre Heures sur l’Autoroute)

Mélusine & Shigure (prix spécial de La Vanne à la Con qui Vexe Tout le Monde)

Chris (prix spécial de l’Abandon aux Bords de la Moselle avec un Café Froid)

Magali Duez (prix spécial de Détends toi Ma Chérie Tout Va Bien se Passer)

Hélène Ramdani (prix spécial du "Pire Souvenir des Imaginales Par Contumace" )

Anne Fakhouri (prix spécial de la Pire Dédicace)

Emmanuel Beiramar (prix spécial d’A Peu Près Tout)

Marc Vassart, Michel Rozenberg, Nathalie Legendre, Olivier Bidchiren (prix spécial de la Voisine de Stand Hystérique)

 

J’espère n’avoir oublié personne, mais la liste peut s’allonger, rassurez-vous.

 

Une petite photo pour graver tout ça dans le marbre :

  

Le gang de Griffe d’encre…

 

 

 

 

PS: il reste pas un peu de mirabelle ?

 

 

 

 

 

 

et donc Extension du Domaine de l’Excuse :

27/05/ 2008 21h 34

Andréa J.Forest (prix spécial de la Promesse non Tenue mention Consonne superfétatoire)

28/05/2008 08h 32

Don Lorenjy (prix spécial du Moulin Rouge)

En un combat crédible…

dimanche, mai 18th, 2008

Voilà, ils sont deux, ce sont les gentils. L’un est un vampire homosexuel et désabusé, commissionné par le Vatican, l’autre un ancien champion de capoeira idéaliste envoyé par un dieu vaudou autant que vindicatif. Les méchants en face, ce sont les nazis et il y’en a une petite quinzaine, et bien sûr ils sont armés jusqu’aux dents, prêts à bondir.

 

            Rien à signaler jusque-là. Tout est normal, classique presque.

 

            Mes gentils ont un handicap, ils sont obligés de se battre attachés l’un à l’autre par une cravate de soie bordeaux à pois jaunes. Les autres sont seulement sidérés – je me mets à leur place : la cravate est vraiment, franchement, ignoble.

 

            N’empêche que les gentils doivent gagner et que malgré tout, jamais personne n’a remporté la victoire en faisant vomir ses adversaires avec une arme non conventionnelle issue du cerveau malade des designers de l’industrie textile. Ça se saurait. J’ai beau écrire de la sff, il y a des bornes aux limites que j’aie le droit de franchir, avec ou sans carte de séjour. Cela dit, si j’étais le préfet je me reconduirais à la frontière manu militari.

 

            Bref, là, mes gentils viennent d’en éliminer deux d’un coup, y’en a trois qui leur sautent dessus qui ne vont pas faire long feu, il m’en reste dix à trucider. Alors…

 

            Alors, j’ai piqué le Batman  et un Pirate des Caraïbes dans les tiroirs de mon gremlin ainsi qu’une poignée de schtroumpfs et je les ai collés, là contre mon clavier. Le gremlin, lui,  vient de débarquer pour le petit dej et depuis le canapé, il me regarde sereinement lier le Batman au pirate à l’aide d’un lacet rouge subtilisé à ses baskets. La bataille acharnée et virevoltante de Batman et Jack Sparrow contre les schtroumpfs ne lui arrache pas un froncement de sourcil, il ne s’agace que lorsque le premier combat terminé, je recommence aussi sec :

 

              Pourquoi tu t’embêtes, Maman ? Batman gagne toujours…

 

            Je me le demande aussi parfois.